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Golan occupé : lorsque les USA manipulent l’ordre du jour des sessions onusiennes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des drapeaux nationaux syriens hissés dans la ville d'Ain all-Tineh sur les hauteurs du Golan occupé syrien, le 26 mars 2019. ©AFP / Getty Images

L’ambassadeur syrien au siège de l’ONU à Genève a réaffirmé que le droit de la Syrie de récupérer l’ensemble du Golan jusqu’à la 4ème ligne de Juin 1967 était un droit inaliénable et imprescriptible.

Le représentant permanant syrien auprès du bureau de l’ONU et des organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a réaffirmé que le droit de la Syrie à récupérer la totalité du Golan occupé jusqu’à la ligne du 4 juin1967 était un droit inaliénable. Il a dénoncé aussi toutes les mesures engagées par les autorités d'occupation israéliennes

Dans un communiqué lu devant la 41e session du Conseil des droits de l’Homme, ce lundi 8 juillet, Hussam Eddine Ala, cité par l’agence de presse officielle syrienne SANA, a mis l’accent sur la nécessité de demander des comptes aux autorités israéliennes d’occupation pour leurs agressions persistantes en Palestine et au Golan syrien occupés.

Le diplomate syrien a affirmé que Damas condamnait vivement Washington pour sa reconnaissance [fin mars] de la souveraineté israélienne sur le Golan occupé syrien et qu’il dénonçait aussi toutes les tentatives de l’administration Trump de se dérober aux obligations posées dans la résolution 497 du Conseil de sécurité de l’ONU.

 

 

D’après l’ambassadeur syrien au siège des Nations unies à Genève, il relève de la responsabilité du Conseil des droits de l’Homme d’ouvrir une enquête et de demander des explications au régime occupant israélien sur ses crimes commis dans le Golan occupé.

Ala a également dénoncé les pressions exercées par les États-Unis pour que la session du Conseil des droits de l’Homme supprime de son ordre du jour l’examen des violations commises par le régime israélien dans les territoires arabes occupés.

« Ce comportement révèle l’attitude ambivalente des États-Unis qui, par leur partialité flagrante, permettent à Israël de se dérober à toute interrogation pour ses multiples cas de violation des lois internationales en l’encouragent à commettre davantage de crimes de guerre. »

 

 

L’ambassadeur Ala a réaffirmé que le droit de la Syrie à récupérer l’ensemble du Golan jusqu’à la 4ème ligne de Juin 67 était un droit inaliénable et imprescriptible.

Il a également rappelé que Damas défendait le droit du peuple palestinien à un État indépendant ayant pour capitale, Qods-Est. Il a rappelé aussi le soutien de la Syrie au retour des réfugiés palestiniens dans leur patrie.

L’ambassadeur syrien auprès des organisations internationales à Genève a également demandé le retrait israélien des territoires occupés du Liban.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV