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Israël n’a jamais demandé la libération de son soldat d’origine éthiopienne (Brigades al-Qassam)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
« Arrêtez l’apartheid à l’intérieur de la société juive » : manifestation en Palestine occupée contre la violence policière et le racisme contre la communauté israélo-éthiopienne. ©Al-Quds

Les Brigades al-Qassam, branche militaire du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas) a nié, dans une déclaration à Russia Today, avoir reçu des demandes de la part du régime israélien, par l’intermédiaire des médiateurs du Fatah, concernant le militaire israélien d’origine éthiopienne, Abraham Mengistu, porté disparu dans la bande de Gaza.

Une source proche des Brigades al-Qassam a déclaré à Russia Today que le gouvernement israélien n’a demandé par aucun intermédiaire d’ouvrir un dossier sur la disparition d’Abraham Mengistu avec d’autres prisonniers israéliens détenus par le Hamas.

Les médias israéliens ont annoncé en juillet 2015 la nouvelle de la disparition de Mengistu, en septembre 2014 dans la bande de Gaza.

Les Brigades al-Qassam confirment la présence de prisonniers israéliens sous son contrôle, dont le soldat des forces d’élite israéliennes, Oron Shaul, tombé dans une embuscade tendue par leurs membres lors de la guerre de Gaza en été 2014, et le lieutenant Hadar Golden.

Le Hamas insiste que toute négociation avec la partie israélienne concernant l’accord d’échange de prisonniers « n’aura lieu qu’après la libération des Palestiniens qui ont été de nouveau arrêtés et détenus par Israël après leur libération en échange de celle du soldat israélien Gilad Shalit en 2011.  

Israël a arrêté de nouveau un certain nombre de Palestiniens libérés dans le cadre de l’accord de 2011. Selon cet accord, 1027 prisonniers palestiniens, condamnés à de lourdes peines, ont été relâchés en échange de la libération du soldat israélien Gilad Shalit, capturé par le Hamas dans la bande de Gaza à l’été 2006.

La déclaration du Hamas sur le soldat israélien d’origine éthiopienne porté disparu dans la bande de Gaza intervient quelques jours après les manifestations à Tel-Aviv, à Haïfa et plusieurs autres villes de la Palestine occupée, de plusieurs milliers de membres de la communauté israélo-éthiopienne pour condamner la violence et le racisme de la police israélienne envers les membres de cette communauté.

La colère des Israéliens d’origine éthiopienne est montée d’un cran dès le 2 juillet après qu’un jeune homme de la communauté israélo-éthiopienne a été tué par un policier le 30 juin. Des manifestations spontanées ont éclaté dans plusieurs villes et les protestataires ont dénoncé le racisme et la discrimination dont ils sont victimes. Au moins 200 protestataires et 110 policiers ont été blessés lors des émeutes. À Tel-Aviv et à Haïfa, les forces de l’ordre israéliennes ont arrêté au moins 135 protestataires d’origine éthiopienne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV