Le ministre saoudien de l’Énergie a fait part de la décision de Riyad de renforcer les dispositifs de sécurité dans ses eaux territoriales suite à la récente attaque contre des pétroliers en mer d’Oman. Le ministre saoudien s’est gardé de fournir davantage d’explications alors que l’oléoduc est-ouest transitant le pétrole saoudien a été pris pour cible d’une spectaculaire frappe au drone d’Ansarallah le 14 mai.
Khaled al-Faleh a déclaré le mardi 2 juillet que l’Arabie saoudite agirait avec sérieux pour assurer la sécurité de ses réserves de carburant.
Deux grands pétroliers, qui sillonnaient en mer d’Oman, ont fait l’objet d’un incendie, le 13 juin dernier. Un peu plus tôt, quatre navires-cargos ont été attaqués au large du port émirati de Fujaïrah. Dans les deux cas, le régime de Riyad et son allié américain ont tenté d’en accuser l’Iran sans en être en mesure d’avancer une quelconque preuve. Une réunion au Conseil de sécurité, convoquée sur base d’une enquête « internationale » n’a pas été non plus d’un grand pour Riyad ni Abou Dhabi, les participants s’étant gardé de se lancer dans des allégations infondées.
Mercredi 26 juin, le ministre émirati des Affaires étrangères Abdallah ben Zayed Al-Nahyane a déclaré, en visite en Russie, qu’il fallait des preuves transparentes et convaincantes pour accuser un pays d’implication dans l’attaque de Fujaïrah.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Sergueï Lavrov, Abdallah ben Zayed Al-Nahyane a déclaré : « Honnêtement parlant, nous ne pouvons pas accuser un pays ou un autre car nous n’avons aucune preuve. »
