Descendant dans la rue afin de protester contre les politiques destructives des États-Unis dans la région, les Indiens ont demandé à leur gouvernement de résister aux pressions de Washington et de reprendre l’achat du pétrole iranien en dépit des menaces américaines.
Des centaines de manifestants ont participé à une marche de protestation dans la capitale indienne, New Delhi, contre la visite de trois jours du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, dans leur pays, a rapporté Dawn News.
Lors de sa visite à New Delhi, le chef de la diplomatie américaine a rencontré le Premier ministre indien Narendra Modi et l'a félicité pour sa réélection à la tête du pays.
Lors d’une conférence de presse, tenue le mercredi 26 juin, les deux parties ont souligné leur volonté de promouvoir les coopérations bilatérales.
Réitérant ses allégations précédentes, Mike Pompeo a exhorté le gouvernement indien à agir contre l’Iran et à diminuer encore ses interactions commerciales avec ce pays.
« New Delhi doit être prudent dans ses liens avec Téhéran pour ne pas être sanctionné par les États-Unis », a affirmé le secrétaire d’État américain.
Cela intervient alors que les manifestants indiens ont exigé que leur pays résiste aux menaces américaines et qu’il recommence à acheter du pétrole iranien.
Par ailleurs, l’ambassade d’Iran à New Delhi a rejeté dans un communiqué les allégations du chef de la diplomatie américaine et les a qualifiées de sans fondement.
« Ces allégations ne sont que des menaces en l’air du gouvernement américain, en particulier du secrétaire d’État, Mike Pompeo, pour exercer une pression hostile visant à déstabiliser la région et à provoquer une confrontation », ajouté le communiqué cité par l’IRNA.
« Le communiqué indique que les erreurs de calcul de l’administration américaine et sa mauvaise conception des autres nations du monde avaient brouillé les relations entre les États-Unis et le reste du monde, ce qui est très clair et indéniable. Les États-Unis ont défini leurs intérêts en créant et en intensifiant les différends régionaux et en aggravant les désaccords et l’insécurité pour créer une course aux armements et vendre leurs armes », a précisé le texte.