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Syrie : Berlin servira de couverture aux F-35

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un F-35A Lightning II vole aux côtés d’un F-16 Fighting Falcon dans le ciel de la base aérienne de Luke (Arizona), le 25 juin 2015. ©Spangdahlem

L’US Air Force a déployé un escadron d’avions de combat F-35A Lightning II et des équipements associés sur la base aérienne de Spangdahlem, en Allemagne, pour participer à des exercices et à une formation avec d’autres avions basés en Europe dans le cadre du projet Theater Security Packages (TSP), destiné à « assurer la sécurité des alliés de Washington ».

Financé par l’Initiative européenne de dissuasion (European Deterrence Initiative), le TSP assure une présence militaire américaine plus forte sur le territoire européen afin de « dissuader les adversaires » et d’« assurer aux partenaires et aux alliés l’engagement des États-Unis en faveur de la sécurité régionale ».

Les F-35 et les membres des 421e et 466e escadrons de chasse sont arrivés à la base aérienne d’Aviano, en Italie, le 23 mai, et ont participé à l’exercice Astral Knight et sont passés à Spangdahlem pour la durée de leur déploiement estival.

Le samedi 8 janvier, le quotidien allemand Der Spiegel a écrit que Washington avait demandé à Berlin de renouveler la mission de ses avions de ravitaillement en vol Tornado dans le cadre de la coalition anti-internationale en Syrie.

Der Spiegel a obtenu une copie de la lettre que le chef du Commandement central américain, Kent McKenzie, a adressée au général allemand Aberhart Zuren. 

Dans cette lettre, McKenzie demande la poursuite de la mission de reconnaissance de l’Allemagne et de la présence de ses militaires en vue de participer aux ravitaillements en vol et à la formation des forces en Irak.

Le gouvernement allemand a annoncé l’année dernière que toutes ses missions de ravitaillement en vol et de reconnaissance prendraient fin en octobre 2019, mais que la décision finale revenait au Parlement.

Et ce, alors que le Parti social-démocrate allemand (SPD), qui est également membre du gouvernement de coalition, a annoncé qu’il n’apporterait pas son soutien aux missions de ce type, qui ont commencé en 2015.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, avait auparavant déclaré que ces missions seraient probablement prolongées.

À l’issue de sa rencontre avec son homologue américain, Mike Pompeo, Mass s’est également félicité de la décision des États-Unis de maintenir leur présence dans la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV