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Pacte de non-agression : premier retour positif de la part des pays du golfe Persique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le représentant permanent du Koweït auprès des Nations unies, Mansour Ayyad al-Otaibi. ©Tasnim News/Archives

Des pays arabes du golfe Persique commencent-ils à réaliser l’importance et le bien-fondé de l’initiative de Zarif ? Le premier retour positif arrive. « Le Koweït ne veut absolument pas qu’un nouveau conflit éclate dans la région ; les questions auxquelles est confrontée la région doivent être réglée par la voie de dialogue. »

Le représentant permanent du Koweït auprès des Nations unies, Mansour Ayyad al-Otaibi, s’est dit inquiet de l’escalade des tensions dans la région, ajoutant que les questions régionales doivent être réglées en essayant de parvenir à un pacte par la voie de dialogue.

Dans un entretien accordé il y a quelques jours au journal Al-Araby al-Jadeed et dont les termes ont été publiés ce lundi 10 juin, le représentant permanent du Koweït auprès des Nations unies, Mansour Ayyad al-Otaibi, a répondu en ces termes à une question portant sur les évolutions du jour en rapport avec l’Iran :

« Il s’agit des évolutions importantes et en quelque sorte inquiétantes. Au cours des 40 dernières années, notre région a connu de multiples crises. Notre région a été la scène de trois guerres dévastatrices qui ont causé de vastes dégâts matériels et d’immenses pertes en vies humaines. La solution [à ces problèmes] passe par le dialogue, pour essayer de parvenir à un pacte rassurant, en ce sens que toutes les parties vont respecter les principes du droit international et de la charte des Nations unies. Ce pacte devra également donner des garanties sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, ainsi que sur le respect des principes de la souveraineté, de l’égalité et du bon-voisinage entre les pays de la région. »

« L’Iran est un pays voisin et l’a été toujours ; c’est un pays musulman qui a évidemment ses propres intérêts dans la région », a ajouté le diplomate koweïtien qui a confirmé l’idée d’établir un cadre de négociations entre les pays de la région du golfe Persique, « afin de parvenir à un accord, à cette époque où nous aurions plus que jamais besoin d’y renforcer le climat de confiance ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohamamd Javad Zarif, a proposé le 26 mai la signature d’un pacte de non-agression entre les pays de la région du golfe Persique. Il avait auparavant proposé la création d’une assemblée régionale pour résoudre les différends entre les pays de la région.

Tout cela n’a pas empêché le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, de répéter ces allégations anti-iraniennes. Dans une récente interview, Adel al-Jubeir a prétendu que négocier avec l’Iran ne mènerait nulle part.    

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SOURCE: FRENCH PRESS TV