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Trump Organization est une «entreprise criminelle», affirme Michael Wolff dans un nouveau livre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
S’appuyant largement sur des citations de Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, le nouveau livre de Michael Wolff décrit une Trump Organization gérée comme une « entreprise criminelle ». ©New York Times

Dans son nouveau livre «Siege: Trump Under Fire», Michael Wolff, écrivain et journaliste américain, a cité un ancien conseiller à la Maison Blanche, Steve Bannon, qui a déclaré que les enquêtes financières feraient tomber le président Donald Trump.

Selon le quotidien britannique The Guardian qui a obtenu un exemplaire de ce livre, l’ancien conseiller de la Maison Blanche, Steve Bannon, a décrit la Trump Organization comme une entité criminelle et a prédit que les enquêtes sur les finances du président Trump conduiraient à sa chute politique, alors qu’il révélait ne pas être « le milliardaire qu’il prétend être, mais juste un autre imbécile ».

Steve Bannon est l’un des principaux promoteurs du populisme d’extrême droite aux États-Unis, qui a été conseiller à la Maison Blanche jusqu’en août 2017, date à laquelle il a été limogé par Donald Trump.

Des remarques surprenantes sont contenues dans «Siege: Trump Under Fire», le nouveau livre de Michael Wolff, consacré à la deuxième année du mandat présidentiel de Donald Trump. Diffusé le 4 juin prochain, l'ouvrage est une suite de «Fire and Fury: Trump in the White House», un best-seller de 2018.

Dans un passage important du livre, Steve Bannon pense que des enquêtes sur les antécédents financiers de Donald Trump fourniraient la preuve de la criminalité sous-jacente de son organisation éponyme.

Wolff évalue de nombreuses investigations liées de près ou de loin à Donald Trump, dont beaucoup ont été examinées par le procureur spécial Robert Mueller dans son enquête sur l’ingérence électorale de la Russie, et estime que « Trump était vulnérable, car il dirigeait depuis 40 ans une entreprise qui ressemblait de plus en plus à une entreprise semi-criminelle ». Il cite ensuite Steve Bannon: « Le préfixe "semi", je pense que nous pouvons bel et bien le laisser tomber. »

Dans son nouveau livre consacré à la deuxième année du mandat présidentiel de Trump, Michael Wolff accorde une attention particulière aux affaires financières du président américain.

Ce mois-ci, The New York Times a obtenu des informations fiscales indiquant que les entreprises de Trump avaient perdu plus d’un milliard de dollars entre 1985 et 1994. Le journal a par la suite indiqué qu’en 2016 et 2017, les employés de Deutsche Bank avaient fait part de leurs préoccupations quant à un éventuel blanchiment de capitaux résultant d’opérations impliquant des personnes morales contrôlées par le président Donald Trump et son gendre Jared Kushner. Certaines des transactions impliquaient aussi des individus en Russie.

Dans un premier temps, Deutsche Bank n’y a pas réagi, mais le Congrès américain et l’État de New York enquêtent maintenant sur les relations de ces révélations de l'Allemagne avec Trump et sa famille. Deutsche Bank a prêté des milliards de dollars aux sociétés contrôlées par Trump et Kushner. Trump a tenté de bloquer les assignations à comparaître devant la Chambre des représentants liés à ses documents financiers auprès de Deutsche Bank.

Michael Wolff cite Steve Bannon affirmant que des enquêtes sur les finances de Trump convaincraient même ses partisans les plus ardents: « Là, vous verrez que Trump se transforme en homme d’affaires malhonnête capable de faire passer une valeur de 50 millions de dollars au lieu de 10 milliards de dollars. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV