Dans un tweet, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dénoncé une fois de plus les positions bellicistes de l’équipe des B.
« Donald Trump déplore à justes titres le "complexe militaro-industriel" qui pousse les États-Unis vers des guerres éternelles. Mais permettre à l’équipe des B de détruire la diplomatie et de favoriser les crimes de guerre, en trayant les bouchers despotiques par le biais de ventes massives d’armes, n’apporte rien de plus que de renforcer ce même complexe. Le temps n’est-il pas venu de drainer ce marais ? »
.@realDonaldTrump rightly deplores "military-industrial complex" pushing U.S. to #ForeverWars
— Javad Zarif (@JZarif) May 20, 2019
But allowing #B_Team to trash diplomacy & abet war crimes—by milking despotic butchers via massive arms sales—achieves nothing but empowering that same complex.
Time to #DrainTheSwamp?
Dans une interview récemment accordée à Fox News, le président américain Donald Trump a affirmé qu’il n’était pas intéressé par la guerre, « car la guerre nuit à l’économie des pays et entraîne le massacre des humains ».
Parallèlement, les États-Unis ne cessent de répéter leurs allégations à l’encontre de l’Iran, l’accusant d’avoir « intensifié ses agissements dans la région », un prétexte pour envoyer le porte-avions USS Abraham Lincoln et quatre bombardiers B-52 dans la région.
Plus d’une dois, les responsables iraniens ont dénoncé les allégations sans fondement de Washington, allégations qui s’inscrivent, d’après Téhéran, dans le cadre d’une « guerre psychologique ».
Des figures bellicistes au sein de l’administration américaine dont et surtout le conseiller à la sécurité nationale John Bolton, tentent de pousser les États-Unis vers une autre guerre au Moyen-Orient, alors qu’en principe, ce pays n’aurait pas les moyens nécessaires pour déclencher et surtout pour gérer une nouvelle guerre.
Les États-Unis de Trump ont d’abord proféré la menace d’intervention militaire contre l’Iran. N’ayant constaté aucun signe de recul côté iranien, ils se sont montrés intéressés par le dialogue. Ils ont même confié à l’ambassade suisse à Téhéran (chargé de défendre les intérêts US) un numéro de téléphone qui devrait être utilisé au cas où l’Iran souhaiterait les contacter.