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E-Press du 12 mai 2019

Les manifestants scandaient « Stop 447 ! » contre la loi américaine portant ce numéro. Celle-ci est destinée à appuyer la restitution de biens juifs tombés en déshérence après l’Holocauste.

Au sommaire :

1. Jean-Yves Le Drian « condamne fortement » les manifs qui « ont pour objectif de casser du flic »

Dans une interview accordée au Parisien, le chef de la diplomatie française a fait la distinction entre les manifestations des Gilets jaunes de l’automne dernier et celles d’aujourd’hui.

En soulignant que le « malaise » des manifestants « a été entendu », il a condamné « les habitués de la casse ».

Interrogé par des journalistes du Parisien sur le mouvement des Gilets jaunes, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, a estimé qu’il fallait distinguer les manifestations de l’automne dernier et celles d’aujourd’hui.

« On a vu à l’automne l’expression d’un malaise lié à un manque de considération et à la prise de conscience d’inégalités sociales et territoriales. Ce malaise a été entendu », a-t-il précisé.

Selon Castaner, « le mouvement des Gilets jaunes n’existe plus et c’est le chant du cygne », mais aujourd’hui, certaines manifestations « ont pour objectif de casser du flic ».

Source : Sputnik

2. La manifestation anti-israélienne en Pologne !

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Varsovie à l’appel de ce que les médias mainstream qualifient d’extrême droite sous le mot d’ordre « Stop 447 » contre la loi américaine visant à appuyer la restitution de biens juifs tombés en déshérence après l’Holocauste.

La loi 447 « stipule que le président des États-Unis doit appuyer des revendications qui sont illégales, car en vertu des principes de notre civilisation les biens en déshérence appartiennent au Trésor public », a déclaré un autre orateur, Marek Wawrzyszko, venu de Cracovie.

« On nous taxe d’agents russes, mais cette loi est un cadeau à Vladimir Poutine », a-t-il ajouté, prédisant qu’elle aura un effet néfaste sur les relations polono-américaines.

Le mouvement antisystème Kukiz’ 15, qui compte 26 députés au Parlement polonais, et une coalition ultranationaliste créée en vue des élections au Parlement européen ont préparé chacun un projet de loi déclarant que la Pologne refuserait la restitution des biens en déshérence.

Source : Tribune de Genève

3. Venezuela : les dessous du coup d’État du 30 avril

Le Venezuela a été le théâtre d’une tentative de coup d’État improvisée, le 30 avril et le 1er mai 2019. Le directeur du SEBIN (Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional), le général Manuel Ricardo Cristopher Figuera, qui était en relation avec la CIA depuis plus d’un an et allait être arrêté, a tenté le tout pour le tout.

Selon ses propres déclarations, il conserverait son amitié pour le président Nicolas Maduro, mais aurait tenté de « sauver » son pays de l’influence de son entourage. C’est lui qui a prétendu, à tort, que plusieurs hauts fonctionnaires s’étaient retournés contre le régime constitutionnel. Une cinquantaine de sous-officiers, d’officiers supérieurs et généraux, auraient fait défection. Ils ont été arrêtés ou ont pris la fuite.

Le fiasco de cette tentative de putsch a provoqué une vive tension entre le conseiller national de sécurité US, John Bolton, qui l’avait téléguidée, et le président Donald Trump, qui était opposé à une action pouvant conduire les États-Unis à la guerre.

La seule analyse valable est celle formulée par Thierry Meyssan sur Russia Today, il y a deux ans : le Pentagone mène une opération de destruction des structures étatiques du bassin des Caraïbes, sans lien avec la nature des divers gouvernements de cette région.

Pour ce faire, il a recours à des combattants latino-américains, mais n’a aucune intention d’entrer lui-même en guerre.

Source : Réseau Voltaire

4. USA/Iran : le Japon espère jouer le médiateur

Le gouvernement japonais espère assurer une médiation entre les États-Unis et l’Iran dans le but de sauver l’accord nucléaire historique signé en 2015

« Nous notons que l’Iran ne s’est pas retiré de l’accord sur le nucléaire », a déclaré le jeudi 9 mai, lors d’une conférence de presse, Yasutoshi Nishimura, vice-secrétaire du cabinet japonais, après l’annonce par Téhéran de la suspension contractuelle de certains de ses engagements en vertu de l’accord de 2015. « Nous allons contribuer à la paix et à la stabilité régionales en utilisant nos relations amicales traditionnelles avec l’Iran », a ajouté le responsable japonais devant les journalistes.

Lorsque le gouvernement américain a décidé en mai dernier de se retirer de l’accord, le Japon a réagi de concert avec les pays européens et a déclaré qu’il serait extrêmement regrettable que cette décision ait un impact décisif sur la viabilité de l’accord.

Source : IRNA

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SOURCE: FRENCH PRESS TV