Seyyed Abbas Moussavi, porte-parole du ministère iranien de la République islamique d’Iran, a condamné fermement la décision du régime américain consistant à boycotter l’industrie iranienne des métaux. Il a affirmé à cet égard que les Américains avaient violé leurs obligations internationales et qu’ils devront en assumer toutes les conséquences.
« Ces sanctions comme toutes les autres prises par Washington sont contraires aux us et coutumes et aux normes régissant les relations intertionales, à l’instar de la Charte de l’ONU. »
Donald Trump a imposé hier, mercredi 8 mai, de nouvelles sanctions contre « les secteurs iraniens du fer, de l’acier, de l’aluminium et du cuivre » pour renforcer sa pression contre Téhéran, tout en menaçant de prendre de nouvelles mesures si l’Iran ne « change pas radicalement d’attitude ».
Le Trésor américain a annoncé qu’une période de 90 jours serait accordée aux entreprises ayant des transactions en cours avec l’Iran.
Ces sanctions interviennent un an jour pour jour après le retrait des Américains de l’accord sur le nucléaire iranien et après que Téhéran a annoncé qu’il s’affranchirait d’une partie de ses engagements pris dans le cadre du PGAC, comme ce texte le lui autorise.
« La politique des États-Unis consiste toujours à empêcher l’Iran de développer une arme nucléaire et des missiles balistiques intercontinentaux, et à contrer l’influence néfaste de l’Iran au Moyen-Orient », a écrit Trump.
Ce dernier a ajouté sur le même ton : « Grâce à nos actions, le régime iranien peine à financer sa campagne de violence et de terreur et son économie tombe dans une dépression sans précédent. »
Selon le président US, les nouvelles mesures s’attaquent aux « principales sources de revenus d’exportation du régime après le pétrole », « soit 10 % des exportations iraniennes ».
« Autoriser l’acier et d’autres métaux iraniens dans vos ports ne sera plus toléré », a souligné le président milliardaire.