TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   L’INFO EN CONTINU

Quel rapport lie le Deal du siècle et les sanctions anti-iraniennes ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Exercice militaire du Corps des gardiens de la Révolution islamique dans les eaux du golfe Persique et du détroit d'Hormuz en été 2018. ©Fars News

Considérant l’Iran comme le principal obstacle à sa politique moyen-orientale, Washington joue la carte des sanctions contre Téhéran pour la mise en œuvre du plan américain Deal du siècle.

Les démarches américaines à l’encontre de Téhéran reflètent au premier plan l’intention de Washington de renverser le gouvernement iranien par le biais des sanctions. Nombreux sont ceux qui croient que les sanctions américaines ont pour objectif de conduire l’Iran vers une guerre similaire à celle imposée à l’Irak à l’époque de Saddam Hussein, a écrit le journal El-Nashrah dans son numéro publié le samedi 4 mai.

Lire aussi : La bataille rangée de la Résistance contre les sanctions US

Pour autant, tout laisse à croire que les autorités américaines ne veulent en aucun cas la guerre avec l’Iran. Elles veulent seulement "infliger une leçon à Téhéran", estime le journal.

Trump n'ira pas jusqu'à imposer les lourds frais humains et matériels d’une guerre militaire à son pays et à ses alliés du golfe Persique, alliés auxquels  Donald Trump cherche à soutirer de l’argent. Une opération militaire contre l’Iran mettrait fin à la source de revenus dans le golfe Persique pour un président américain qui, présentant l’Iran comme une menace, incite ses alliés à acheter des armements fabriqués aux États-Unis.

Lire aussi : PGAC: l’UE brisera-t-elle l’unilatéralisme US ?

Ensuite vient la question d’Israël qui craint les missiles balistiques iraniens à longue portée capables de prendre pour cible le fin fond d’Israël et de ses alliés.

L’Iran a également la possibilité d’augmenter le prix du pétrole et de fermer le détroit d’Hormuz, ce qui perturbera le marché mondial. La hausse du prix du pétrole ne va pas dans l’intérêt de l’économie américaine ni l’économie mondial, toujours selon ce journal.

Convaincu des effets délétères de sa politique hostile à l’égard de l’Iran, Donald Trump utilise à vrai dire la carte des sanctions pour ouvrir la voie à un dialogue au sujet de « Deal du siècle » censé, prétendument, résoudre le conflit israélo-palestinien. Bien que certains pays arabes s’y opposent fermement, c’est l’Iran qui constitue, pour Trump, le plus grand obstacle à la mise en œuvre de son plan visant à mettre fin au droit au retour des réfugiés palestiniens à leur terre ancestrale. Selon lui, sans l’Iran, le reste des pays arabes voire les Palestiniens reviendront sur leurs positions.

El-Nashrah conclut que le président américain finira par faire une marche arrière en réduisant les sanctions pour arracher des concessions à l’Iran. Washington frappera à la porte d’Oman et de la Suisse à mesure qu’il se rendra compte de son incapacité face à l’Iran. Quant à l'Iran " il a bien montré ses capacités à s'imposer". 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV