Depuis le changement du commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), la presse israélienne a émis le plus grand nombre de commentaires. Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad Baqeri, affirmait mercredi que le mandat du général Hossein Salami à la tête du CGRI sera marqué par « victoires décisives ».
Les médias israéliens ne cachent pas leur anxiété quant à la nomination du nouveau commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, par décret du Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei.
Le quotidien Times of Israel présente le général Salami en ces termes: « Le général Salami est celui qui avait dit que si la guerre éclatait, l’Iran détruirait Israël en trois jours. »
Le journal revient sur quelques phrases clés du général iranien comme celle adressée au mois de janvier à l'adresse d'Israël: « Nous annonçons que si Israël nous déclare la guerre, cela débouchera sur son élimination et la libération des territoires occupés. Les Israéliens n’auront même pas de cimetière en Palestine pour enterrer leurs corps. »
Évoquant le développement des capacités stratégiques des forces armées iraniennes, le journal souligne que l’Iran est capable de vaincre Israël dans une confrontation militaire directe.
Times en Israel rappelle l’avertissement lancée par le général Salami à l’adresse des commandants israéliens: « L’Iran avertit le régime sioniste de ne pas jouer avec le feu, car il sera anéanti avant même que les États-Unis n’interviennent pour l'aider. »
Par ailleurs, le quotidien israélien The Jerusalem Post a réagi à la nomination du général de division Hossein Salami à la tête du CGRI, en soulignant que malgré les sanctions américaines imposées à Téhéran en raison de « ses activités militaires au Moyen-Orient et son programme de missiles balistiques», l’Iran continuait de renforcer son arsenal balistique.
« Le général Salami a été nommé à son nouveau poste alors que les tensions entre l’Iran d’une part, les États-Unis et Israël de l’autre, ne cessent de monter », poursuite le journal en soulignant que, comme la plupart des hauts commandants du CGRI, le général Hossein Salami, 59 ans, était « un vétéran de la guerre Iran-Irak, et a gravi les échelons de la hiérarchie militaire au fil des ans, notamment en tant que commandant des forces aérospatiales ou commandant adjoint du CGRI ».
La nomination du général Hossein Salami pourrait servir de tremplin au développement et à la modernisation de l'arsenal balistique du CGRI. « L’expérience du général Salami à la tête des forces aérospatiales fera certainement ses preuves dans la rhétorique et les politiques du CGRI pour le développement des capacités balistiques du pays », estime The Jerusalem Post.