Le leader nord-coréen, Kim Jong-un est arrivé, ce mercredi, à Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe, à bord de son train spécial. En conflit politique avec les États-Unis de Donald Trump, Kim Jong-un a préféré apparemment se tourner vers la Russie et la Chine pour donner une leçon aux négociateurs américains.
Yuri Ushakov, un conseiller diplomatique du Kremlin, a déclaré à la presse que jeudi, le leader nord-coréen rencontrerait le président russe Vladimir Poutine. Selon lui, les discussions du 25 avril porteraient essentiellement sur le programme nucléaire de la Corée du Nord. « Après les rencontres qui ont eu lieu entre les dirigeants américain et nord-coréen, la Russie est déterminée à consolider ses relations avec Pyongyang », a déclaré le diplomate.
Yuri Ushakov a évoqué aussi la feuille de route soutenue par Pékin et Moscou pour résoudre les différends autour du programme nucléaire de Pyongyang, en mettant l’accent sur la fin des sanctions contre la Corée du Nord et la nécessité des garanties à donner à Pyongyang en matière de sécurité.
Les discussions entre le leader nord-coréen et Vladimir Poutine auront également un volet économique important. Les échanges entre les deux pays étaient seulement de 34 millions de dollars l’année dernière.
La visite de Kim Jong-un en Russie intervient deux mois après sa deuxième rencontre avec le président des États-Unis, Donald Trump.
Certains analystes estiment que Kim Jong-un serait déçu de l’avancée des négociations avec les États-Unis, ce qui l’amènerait à développer ses relations avec la Chine et la Russie.