Au sommaire:
1- France: une guerre civile froide ?
En direct sur Europe 1, l’ancien ministre de l’Intérieur Jean-Paul Chevènement a témoigné d’une « atmosphère de guerre civile froide » en France qu’il ressent dans les médias et lors des débats.
Ancien ministre de l'Intérieur sous Jacques Chirac, il a parlé de l'incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris qui est « l’édifice de la République » et de l’« histoire» de la France.
« Croyez-moi, quand on rentre de l'étranger, on est frappé de la violence des polémiques, de la bassesse des insultes. On ne peut pas vivre dans une atmosphère de guerre civile froide », a-t-il lancé.
Il a déclaré que c'était un sentiment « qu’on éprouve quand on regarde les manchettes des journaux, quand on écoute simplement la radio, quand on regarde la télévision, qu'on voit le niveau auxquels se situent le débat ». « Ce n'est pas digne d'un pays comme la France », a-t-il souligné.
Afin de récupérer sa dignité, la France « a à refaire une République avec un peuple de citoyens », même « s’il faut combattre pour y arriver ». « Il faut que notre vaisseau, la République française continue à voguer sur des eaux sûres et ne pas être à la merci de la première tempête venue », a-t-il conclu.
Source: Reuters
2- Syrie: Russes et Iraniens s'entre-déchirent ? Hassan Nasrallah donne sa version des faits
Le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a vivement démenti les imputations fantaisistes de la presse arabe. Le mois dernier, la chaîne de télévision saoudienne Al-Arabiya avait assuré que les troupes iraniennes et russes s’étaient entre-tuées dans le nord de la Syrie.
Le quotidien émirati The National avait annoncé que les sanctions US contre le Hezbollah seraient étendues au parti Amal et au président de l’Assemblée nationale libanaise, Nabih Berri.
Le journal koweïtien Al-Raï avait prétendu qu’une guerre israélo-libanaise serait en préparation. Ces intoxications ont été lancées dans un contexte de grave crise économique au Liban et en Syrie.
Elles visent à faire accroire que ces deux pays n’auraient d’autre solution que de relancer la guerre dont ils seraient toujours les responsables. En réalité, si le Liban se prépare à des mesures d’austérité sans précédent et si la Syrie a déjà mis en place un système drastique de rationnement de toutes les sources d’énergie, les deux pays mènent d’intenses tractations diplomatiques pour briser le blocus états-unien.
Les médias qui ont relayé la propagande contre le Hezbollah et la Syrie n’ont pas compris grand-chose du Moyen-Orient.
Source: Réseau Voltaire
3- À bord de son train blindé, Kim Jong-un est arrivé en Russie
Le train de Kim Jong-un est arrivé le 24 avril dans la ville russe de Khassan, frontalière de la Corée du Nord et de la Chine.
Le dirigeant nord-coréen a franchi à bord de son train la frontière russe, mercredi 24 avril, pour se rendre à son premier sommet avec le président Vladimir Poutine.
Il a été accueilli par des officiels russes, dont le ministre du Développement de l'Extrême-Orient et du pôle Nord, Alexandre Kozlov, le gouverneur de la région du Primorié, Oleg Kojemiako, et le vice-ministre des Affaires étrangères Igor Morgoulov.
Sur les images relayées, on voit Kim Jong-un en manteau et portant un chapeau noir descendre de son train blindé et marcher sur le tapis rouge vers le bâtiment de la gare.
« Je suis prêt à développer positivement et de manière constructive les relations d'amitié russo-nord-coréennes traditionnelles en conformité avec les exigences de la nouvelle époque, et à coopérer étroitement avec vous afin de protéger la paix et la sécurité sur la péninsule coréenne et dans le monde », a souligné le dirigeant nord-coréen dans son message.
Parmi les dirigeants russes, seul Vladimir Poutine s'est rendu en visite en Corée du Nord, en 2000 à Pyongyang.
4- Réduire à zéro les exportations pétrolières de l'Iran, « une illusion »
Le ministre iranien du Pétrole a déclaré que le rêve des États-Unis de réduire à zéro les exportations de pétrole iranien ne se réaliserait jamais.
Bijan Namdar-Zangeneh a ajouté que la campagne de pression et la guerre économique agressive de Washington contre Téhéran a visé l’industrie pétrolière, mais que les exportations pétrolières de l'Iran se poursuivraient malgré tout.
S'exprimant devant le Parlement où il devrait répondre aux questions de quelques députés, il a ajouté: « La situation de l'offre et de la demande demeure fragile et préoccupante dans la conjoncture actuelle, ce qui est manifestement visible dans les communiqués émis par les Américains et leurs alliés en réaction aux cours du marché. »
L'administration américaine cherche à politiser le pétrole et à l'utiliser comme une arme contre les Iraniens, mais elle commet une grave erreur et doit s'attendre à un « effet boomerang », a-t-il estimé.
Source: IRNA
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