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Le président cubain a ordonné le renforcement des secteurs de la défense et de l’économie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les soldats de l'armée cubaine. (Archives)

Accusant l’administration américaine d’avoir détérioré les relations entre les deux pays, Miguel Díaz-Canel, président cubain, a donné l’ordre de renforcer les secteurs de la défense et de l’économie.

Selon Diaz-Canel, les relations américano-cubaines sont au plus bas niveau.

CaMiguel Díaz-Canel, président cubain. © Reuters

S’exprimant devant le Parlement, Diaz-Canel a considéré les États-Unis comme le déclencheur d’une guerre qui a nui aux importations de produits de première nécessité.

Les restrictions imposées par les États-Unis à Cuba ont provoqué des pénuries de pain, d’œufs et de poulets dans ce pays, a rapporté Reuters. « En plus, en raison des sanctions américaines, Cuba ne peut pas emprunter de l’argent aux fonds internationaux », a ajouté cette source.

Le ministre cubain de l’Économie a affirmé que Cuba devait se serrer la ceinture afin de trouver des alternatives aux importations de produits de première nécessité.

Le vice-président américain, Mike Pence, avait auparavant déclaré à la tribune du Conseil de sécurité des Nations unies que les États-Unis prendraient prochainement de nouvelles mesures contre Cuba afin de contrer son influence, selon eux « destructrice », au Venezuela.

Pour en savoir plus :

Il y a quelques semaines, l'expert iranien des questions politiques internationales, Abolfath, avait judicieusement affirmé: « Le camp qui soutient l'État vénézuélien et qui compte entre autres dans ses rangs la Russie, la Syrie, l’Iran, la Biélorussie, la Bolivie, le Cambodge, la Chine, Cuba, le Liban, El Salvador, le Mexique le Nicaragua, la Corée du Nord, la Turquie, la Serbie, l’Afrique du Sud et l’Uruguay... est trop large et les États-Unis se trouvent visiblement mal à l'aise. Depuis le début de la crise, les options anti-Venezuela se multiplient sans avoir une réelle portée. S'il est vrai que la population est sous pression, il n'en reste pas moins qu'elle reste solitaire de l'État ne serait-ce que par la haine que les coups hostiles US suscitent. Même l'opposition commence à douter. Une chose est sûre ; la guerre US contre le Venezuela a ouvert grand les portes de l'Amérique latine aux ennemis des États-Unis : la Russie, la Chine, la Résistance. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV