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N'est-il pas le temps que le Conseil de sécurité se penche sur la cas "français"?

Toulouse, Acte 22. ©Getty Images

Sous d'autres cieux, le Conseil de sécurité aurait tenu depuis longtemps sa fameuse réunion  « urgente » où les participants se permettent souvent de se prononcer sur le destin des peuples et des États entiers...En fait, ce que vit en ce moment la France placée sous domination de Macron ressemble à plus d'un égard à ce qui se passe en Algérie, voire  en Libye ou même au Soudan.

La 22ème semaine de protestation anti-système a mis en avant des scènes de guerre civile dans une France où le « régime au pouvoir » a déjà largement violé les droits de ses propres citoyens au nom de la loi anti-casse, et ce, en autorisant le recours aux flash-ball, aux armes israéliennes à ADN, aux gaz asphyxiant, au gaz au cyanure pour ne pas citer le contenu des informations fuitées et qui ont échappe à la censure officielle. Car dans cette France qui se permet de se prononcer sur le sort des pays africains, ou nord africains ou moyen-orientaux, il y a des milliers de prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles de la Macronie, des dizaines de forces de l'ordre qui se donnent la mort puisqu'elles ne veulent pas tirer sur leur compatriote, des centaines de membres des forces d'intervention rapide qui ne voient un champ de bataille dans les rues des villes françaises mais qui sont poussés à jouer le jeu, puis le régime ne veut pas voir la réalité en face.  

La présidence Macron a effectivement accompli sa mission : après voir semé  la guerre civile en Syrie à la faveur d'un tropisme pro-US insane, elle a fait en sorte que le mouvement se radicalise et que le pays se dirige droit vers la guerre civile. À Toulouse, des milliers de manifestants ont ainsi été pris pour cible d'attaques de plusieurs centaines de policiers qui tabassaient, arrêtaient, capturaient sans pitié. Le ministère de l'Intérieur évoque le chiffre de 37 personnes interpellées dans le centre de la ville, « pour des jets de projectiles, dégradation ou port d'arme » (!!). On en est donc au stade de la lutte armée dans les rues des métropoles françaises, Outre-mer étant le grand absent des médias français chaque semaine. La préfecture précise que « parmi ceux-ci », plusieurs personnes ont été interpellées sur le fondement de la nouvelle loi anti-casseurs « pour dissimulation volontaire du visage ». 

cette violence clôture bien le dernier acte du scénario macrocien destiné à anesthésier les Français et qui a eu pour nom " grand débat national". Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc est revenu le soir de samedi 13 avril sur les événements qui ont marqué la journée  « ras-le-bol de voir une toute petite minorité qui impose sa loi à la majorité des citoyens» : mais est-ce vraiment une minorité? 5 mois de protestations et des dizaines de stratagèmes mis en pratique par le pouvoir permanent d'en douter tout comme ce rapport de l'ONU qui pointe du doigt la Macronie pour la violation des droits des sans-abri.

Selon ce rapport,  le gouvernement français n'a pas réussi à résoudre le problème des sans-abri et qu'il a négligé "leurs droits les plus élémentaires". « La France est coupable de violations des droits humains des sans-abri et les lois garantissant un logement pour tous ne protègent pas les plus vulnérables », a déclaré vendredi Leilani Farha, rapporteur spécial de l’ONU sur le droit au logement, à l’issue d’une visite de plusieurs jours en France.

« En France, le système est tel que de nombreuses personnes n'ont même pas accès aux services d'hébergement d'urgence les plus basiques», a indiqué le rapporteur. Mais le rapporteur a visiblement oublié d'évoquer le cas de ces centaines d'autres français qui sont poussés à abandonner leur domicile, écrasés qu'ils sont sous le fardeau des taxes décidées par la Macronie. Le Conseil de sécurité devrait se réunir tôt ou tard  pour évoquer le cas de la France. 

Pour le reste, le rapport nous apprend d'autres vérités sur le vrai visage du régime macronien : « 140.000 personnes seraient SDF en France, dont 12.000 à la rue. À Paris, le décompte organisé le 7 février dernier par la mairie a recensé 3.622 personnes à la rue. 566 sans-abri sont morts en France en 2018, selon l'ONG « les Morts de la Rue ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV