Après les récentes menaces brandies par les États-Unis contre Cuba, l’ex-président de ce pays a déclaré que La Havane résisterait aux restrictions économiques et militaires américaines en renforçant sa capacité de défense.
Le mercredi 10 avril, Mike Pence, vice-président américain, a déclaré à la tribune du Conseil de sécurité des Nations unies que les États-Unis prendraient prochainement de nouvelles mesures contre Cuba afin de contrer son influence, selon eux « destructrice », au Venezuela, a écrit Sputnik.
L’ex-président Raul Castro, premier secrétaire du Parti communiste de Cuba, a vivement critiqué la Maison-Blanche pour ses tentatives d’éradiquer la révolution cubaine ainsi que pour les pressions qu’elle exerce sur le Venezuela.
« Nous ne renoncerons pas à un seul de nos principes et nous ferons face à toute menace, à l’intensification de la guerre économique et au blocus du pays », a assuré l’ex-président cubain à la tribune de l’Assemblée nationale
Et ce, alors que le secrétaire du département d'Etat américain, Mike Pompeo, lors d’un point de presse, a accusé Cuba et la Russie de nuire à la démocratie au Venezuela.
Pompeo a qualifié Cuba de « puissance impérialiste en amérique latine » et prétendu que ce pays enseigne aux services secrets vénézuéliens les différentes méthodes de torture des prisonniers.
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez Parrilla, a balayé d’un revers de main toutes ces accusations. « Les déclarations de cette haute autorité américaine ne sont que des mensonges qui alimentent la campagne de propagande de son pays », a-t-il déclaré à propos de Pompeo.