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L’établissement d’un vol direct Téhéran-Caracas n’est qu’un geste politique (Maison Blanche)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Airbus A340 de la compagnie iranienne Mahan Air à l'aéroport international Simon Bolivar de Caracas, au Venezuela, le 8 avril 2019. ©Reuters

La Maison Blanche a réagi à la nouvelle sur l'arrivée du premier avion de ligne de la compagnie aérienne Mahan Air à l'aéroport international de Caracas en provenance de Téhéran. Un responsable proche de Trump prétend que de tels vols ne suivent que des objectifs militaires. 

« Il n’y a aucune raison commerciale » pour les vols iraniens vers le Venezuela. C’est ce qu’a déclaré un responsable de la Maison Blanche en réaction à la nouvelle concernant le lancement de la première ligne aérienne directe Téhéran-Caracas.

Les États-Unis voient dans cette nouvelle initiative de l'Iran un geste politique et sans raison commerciale, a déclaré lundi un responsable de la Maison Blanche sous le sceau de l’anonymat.

« C’est un geste politiquement motivé qui n’aide en rien le Venezuela car il n’accélère pas le changement que nous recherchons », a prétendu le responsable.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, chargé du département Amérique, Mohsen Baharvand, s'est donc rendu ce lundi matin à Caracas, capitale du Venezuela, à bord du premier vol direct au départ de l’aéroport international Imam Khomeiny de Téhéran.

L’Organisation de l’aviation civile iranienne a annoncé lundi que le vol s'effectuait en 16 heures sans escale.

Mahan Air est sanctionné par les États-Unis depuis 2011 sous le prétexte d'avoir contribué au déplacement des effectifs du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Les militaires russes et chinois se trouvent sur place depuis quelques semaines et participent aux opérations destinées à contrer l'action hostile  d'envergure des Etats-Unis contre la République bolivarienne. 

La Maison Blanche dit craindre l’Iran qui pourrait avoir des projets qui « n’aident en rien les Vénézuéliens », tandis que l’Occident et ses alliés régionaux ont adopté des mesures strictes pour étouffer économiquement ce pays riche en pétrole. Maintenant, ils ont mobilisé tous leurs moyens dans l’espoir de renverser le gouvernement légitime de Caracas.

Bolsonaro laisse tomber le masque

Dans le même sens, le président brésilien a révélé que le Brésil et les États-Unis s’attachaient à créer une « division » au sein de l’armée vénézuélienne pour renverser Maduro

Le président brésilien, Jair Bolsonaro, ne cache pas son intention de renverser son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, affirmant dans une interview que Washington et lui fondent leurs espoirs sur un coup d'État militaire impulsé de l'extérieur.

Le dirigeant de droite brésilien qui n'a jamais caché sa profonde animosité à l'égard de son homologue vénézuélien, a laissé entendre que même s'ils n'intervenaient pas directement au Venezuela, les États-Unis et le Brésil travaillaient en coulisse en vue de baliser le terrain pour une révolte militaire qui ferait tomber Maduro.

« C'est notre intention et celle des Américains qu'il y ait une division dans l'armée, car ce sont eux qui soutiennent toujours Maduro », a déclaré Bolsonaro.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV