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La Russie ne compte pas en rester aux S-400

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Su-57 de la Russie. (Archives)

Bien que les Américains avertissent régulièrement les autorités turques des conséquences négatives de lachat des S-400 russes, la Turquie semble déterminée à conclure le contrat d'achat de S-400 avec la Russie et à lancer dautres projets prometteurs. Quel gendre de projets? La Russie pourrait dans la foulée, être tentée par la vente des S-500 voire des Su-57 à Ankara. Pour certains analystes, les S-400 russes dont le marché continue à être prometteur depuis l'engagement militaire de Moscou en Syrie, agissent à titre d'outil visant la survie de l'OTAN. 

Le président russe Vladimir Poutine a rencontré le 8 avril son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Moscou, au Kremlin, pour discuter des prochaines livraisons du systèmes antimissile S-400, dénoncées par Washington, et d'autres projets prometteurs dans le domaine militaire.

« Nos objectifs visent sérieusement à renforcer la coopération militaire et technique entre Moscou et Ankara. Il est question en premier lieu de finaliser le contrat de livraison à la Turquie des systèmes de défense antiaérienne S-400 », a déclaré Vladimir Poutine. 

« D'autres projets prometteurs concernant la livraison à la Turquie d'équipements modernes militaires figurent également à l'ordre du jour », a-t-il ajouté.

En septembre 2018, Moscou et Ankara ont signé un accord sur la livraison de plusieurs système de défense S-400 à la Turquie.

Le président turc, qui a effectué lundi sa troisième visite en Russie depuis le début de l'année, a insisté vendredi dernier sur sa volonté d'équiper l'arsenal militaire de son pays des S-400 russes malgré les mises en demeure de l’administration US.

En juin dernier, le président Erdogan avait proposé à son homologue russe de lancer une ligne de production conjointe du systèmes de défense antiaérienne S-500.

Lors d’une interview à cette date-là, Erdogan a confirmé: « La Russie nous a octroyé un crédit pour les S-400 à des conditions très acceptables. À la deuxième et à la troisième étape nous entamerons une co-production. J'ai également proposé à la Russie de produire en commun des S-500. »

Lire aussi : Les USA suspendent la livraison d’équipements de F-35 à la Turquie

Les négociations d’hier des deux hommes politiques démontrent effectivement qu’ils sont résolus plus que jamais à aller jusqu’au bout, surtout après que les États-Unis ont suspendu le 2 avril toutes les livraisons d'équipements liées aux avions de chasse américains F-35 à la Turquie pour dissuader Ankara d'acquérir le système antimissile russe S-400.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV