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Reprise du Golan : la Syrie n’exclut aucune option

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le drapeau syrien sera bientôt hissé sur le plateau du Golan. (Illustration)

Lors d’une conférence de presse conjointe ce jeudi 4 avril à Damas, capitale syrienne, avec son homologue vénézuélien, Jorge Arreaza, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem a évoqué les similitudes entre les complots fomentés contre la Syrie et le Venezuela.

« Ce qui se passe actuellement au Venezuela, s’est produit en Syrie pendant huit années de lutte contre le terrorisme », a-t-il fait remarquer.

Le chef de la diplomatie syrienne, Walid al-Mouallem (G) et son homologue vénézuélien, Jorge Arreaza (D) lors d'une conférence de presse à Damas, le 4 avril 2019. ©SANA

Walid al-Mouallem a insisté sur le droit indéniable des Syriens à récupérer le Golan occupé.

« Même avec le temps, le droit du peuple syrien sera toujours d'actualité », a-t-il réitéré.

« Chaque parcelle du territoire syrien qui a été occupé sera libérée », a-t-il promis.

Le ministre syrien des Affaires étrangères a déclaré que son pays recourra à tous les moyens pour libérer le Golan et que toutes les options étaient sur la table pour restituer ce secteur du pays.

« Est-ce qu’il est rationnel de voir que la position des dirigeants arabes sur le Golan syrien soit plus faible que celle de la Grande-Bretagne ? », s’est-il interrogé.

Quant au soutien du chef de l’État turc, Recep Tayyip Erdogan au terrorisme en Syrie il s’est exprimé en ces termes : « Les résultats des dernières élections turques montrent clairement les erreurs politiques d’Erdogan et son soutien au terrorisme en Syrie ».

Dans autre partie de ses propos Walid al-Mouallem s’est attardé sur la présence illégitime des troupes américaines en Syrie pour dire :

« Le gouvernement américain ment en ce qui concerne le retrait de ses troupes de Syrie.»

« Il nous incombe de leur apprendre la vérité », a-t-il martelé. Et de poursuivre : « Notre guerre contre le terrorisme n'est pas finie. La conspiration contre nous se poursuit par l'agression militaire et le blocus économique. Le but de tout cela est de prolonger la crise syrienne dans le sens des intérêts d'Israël ».

Le chef de la diplomatie vénézuélienne a déclaré pour sa part que les nations syrienne et vénézuélienne résisteraient à l'impérialisme et aux complots des États-Unis et qu'elles sortiront haut la main de cette bataille.

« Je suis d’accord avec al-Mouallem que les conspirations tramées à l’encontre de la Syrie et du Venezuela s’assimilent », a-t-il retranché.

 « Le gouvernement américain parle de l'intervention militaire au Venezuela. Il prétend que toutes les options sont sur la table, mais la question qui se pose est de savoir pourquoi les négociations ne font pas partie de ces options », s’est-il interrogé.

Dans une autre partie de ses propos, le premier diplomate vénézuélien a déclaré :

« L'expérience dont jouit la Syrie dans la guerre contre le terrorisme sera utile pour le Venezuela qui s’engage à confronter les complots américains ».

Il a ajouté que certains membres du Conseil de sécurité tentaient de mettre un terme au complot américain contre le Venezuela.

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a souligné que son pays avait déjoué les intrigues du Parti d'opposition Voluntad Popular (VP) auquel appartient Juan Guaido, censées déstabiliser le pays.

 

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV