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Brexit : mobilisation de 10 000 policiers antiémeute

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Plus de 10 000 policiers antiémeute du Royaume-Uni sont en alerte au cas où une sortie sans accord de l’UE entraînerait des troubles sur la voie publique. ©Getty Images

Plus de 10 000 policiers formés aux émeutes peuvent être déployés en moins de 24 heures si des troubles se déclarent à la suite d’un Brexit sans accord, indiquent des officiers supérieurs britanniques.

Quelque 1 000 agents de police seront disponibles au cours de la première heure — plus que ce qui avait été mobilisé lors des émeutes de Londres en 2011 — et des équipes de spécialistes, tels que des maîtres-chiens, des policiers armés et des agents formés à la recherche, peuvent être appelées.

Actuellement 1 000 policiers ont reçu une formation supplémentaire pour pouvoir être déployés en Irlande du Nord si nécessaire.

La police utilise des véhicules terrestres blindés et des canons à eau.

Révélant les chiffres, Martin Hewitt, président du Conseil des chefs de la police nationale, a exhorté les militants et les politiciens à surveiller leur langage pour ne pas envenimer l’atmosphère « incroyablement tendue » autour du Brexit.

Il a dit que les personnalités publiques devraient se méfier des « conséquences non voulues » quand on parle de cette question.

S’adressant aux journalistes lors d’un point de presse au Centre de coordination de la police nationale, il a déclaré : « C’est une question très sensible, comme nous le savons tous et il est clair que tout le monde aura sa propre opinion là-dessus, [...] mais je pense qu’il incombe aux personnes qui ont une certaine visibilité et qui ont la parole, de communiquer de manière modérée pour qu’en aucun cas les citoyens ne s’enflamment. »

La chambre des Communes a adopté un projet de loi à une très courte majorité, obligeant la Première ministre à demander une prolongation du délai si elle ne peut pas accepter un accord avec Jeremy Corbyn.

Le projet de loi avait pour but d’empêcher un « Brexit No Deal » le 12 avril, mais le ministre du Brexit, Robin Walker, a averti que cela pourrait avoir l’effet inverse.

Le vote d’hier soir signifie que si la Première ministre ne parvient pas à un accord avec le leader du Parti travailliste, elle devra demander plus de temps à l’UE, ce qui devra ensuite être approuvé par les députés lors d’un vote.

Lors de la réunion du Conseil européen le 10 avril, la Première ministre devrait s’entendre avec l’UE sur un laps de temps supplémentaire avant la sortie du bloc. Les députés se prononceraient en faveur de cette extension le lendemain.

Cependant, M. Walker a averti que cela ne laisserait pas assez de temps pour terminer les formalités administratives nécessaires avant que le Royaume-Uni ne quitte l’UE le 12 avril.

Parlant aux Communes hier soir, M. Walker a déclaré craindre un « No Deal accidentel » le 12 avril s’il ne disposait pas de suffisamment de temps pour effectuer ces étapes supplémentaires.

Le ministre du Brexit a déclaré que ce projet de loi crée un risque réel de dépassement du délai imparti.

Il a dit que le projet de loi « augmente en fait la probabilité d’une sortie sans accord — un résultat contre lequel cette Assemblée a voté à plusieurs reprises ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV