En Algérie, les médias locaux ont annoncé lundi que le président algérien, Abdelaziz Bouteflika s’apprêtait à présenter sa démission dans la semaine, en raison de son incapacité à diriger le pays.
Bouteflika se retirera du pouvoir en vertu de l'article 102 de la Constitution algérienne. L'article 102 de la Constitution algérienne évoque l'incapacité du président en cas de maladie chronique et dangereuse et précise que l'annonce de l'incapacité du président requiert la majorité des deux tiers des membres du Parlement.
Des milliers d'Algériens avaient également manifesté le vendredi le 29 mars à Alger pour réclamer la démission de Bouteflika.
Il y a quelques jours, des partis d'opposition algérienne ont appelé à la démission du chef de l’État et à la formation du Conseil présidentiel.
Le général Ahmed Gaïd Salah, chef de l’état-major de l'armée algérienne, a déclaré dimanche 31 mars que la mise en œuvre de l'article 102 de la Constitution était le seul moyen censé régler la crise dans le pays.
L'Algérie a vécu un mouvement de contestation sans précédent ces deux dernières semaines, depuis la candidature d'Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle.
Au pouvoir depuis 1999, Bouteflika a renoncé à briguer à un 5e mandat.
Abdelaziz Bouteflika est actuellement confrontée à la pire crise de ces 20 années où il était à la tête du pays.