Des sources militaires de haut rang ont annoncé à l'édition arabe de l'agence de presse Sputnik que la DCA syrienne avait apporté une réponse appropriée aux frappes israéliennes en interceptant la plupart des missiles tirés par Tel-Aviv.
Les bases militaires et l’aéroport d’Alep, la ville antique de Cheikh Najjar et les localités d'al-Naqarin et de Jabarin à l’est d’Alep ont été pris pour cible par Israël.
Selon l'agence de presse syrienne SANA, les systèmes de défense antiaériens de l'armée ont été activés tout de suite après le début des frappes israéliennes.
Vers 23 heures le mercredi 27 mars 2019, des missiles israéliens se sont abattus sur la zone industrielle de Cheikh Najjar au nord d’Alep infligeant des dégâts aux biens des habitants de cette localité. Et pourtant, l’armée israélienne n’a pas encore revendiqué ces frappes.
« Les systèmes de défense antiaériens Pantsir et Bouk ont intercepté plusieurs missiles israéliens au-dessus d’Alep. Depuis l’installation de ces deux systèmes, aucun avion de combat israélien n’a survolé cette zone, il n’y a eu que des tirs de missiles israéliens », a précisé à Sputnik un expert militaire de la revue Arsenal Otechestva.
« La DCA syrienne a intercepté 70 % des missiles israéliens », a-t-il ajouté.
Où étaient les S-300?
« Lors des attaques menées par Israël, aucun système S-300 n’a été utilisé. Il n’était même pas encore installé dans cette région », a poursuivi cet expert.
« Les S-300 couvrent les villes côtières de la Syrie. Aucun système S-300 n’était présent à Alep » s’est-il exclamé.
Au début du mois d'octobre 2018, le ministre russe de la Défense a fait part de la livraison de quatre systèmes S-300 à la Syrie, ajoutant qu’il fallait trois mois d’entraînement avant que l’armée syrienne puisse les utiliser. Aucun de ces systèmes n’a encore été mis à contribution à ce jour.