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Deir ez-Zor: les agissements US se multiplient contre l’armée syrienne et ses alliés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue de Sinjar, dans la province d'Idlib, en Syrie. ©AP

Les forces américaines basées à al-Tanf viennent de lancer une manœuvre militaire impliquant à la fois les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les terroristes de Daech. Parallèlement, des cellules terroristes multiplient les actions contre les forces de l’armée syrienne et leurs alliés.

Selon un communiqué de l’armée syrienne, une cellule dormante liée à l’organisation terroriste Hayat Tahrir al-Cham a violemment attaqué les troupes de la 4e Division à Deir ez-Zor, le lundi 25 mars. Le communiqué ne précise pas la localité où a eu lieu l’opération, mais il mentionne que deux soldats ont été tués, dont un officier.

Il s’agit de la première attaque terroriste contre l’armée syrienne dans la région de Deir ez-Zor depuis que l’ASL (l’Armée syrienne libre) et le Front al-Nosra (branche syrienne d’al-Qaïda, rebaptisée Hayat Tahrir Al-Cham) ont été contraints d’abandonner le gouvernorat pour être acculés dans leurs derniers retranchements dans les zones désertiques du sud-ouest de Deir ez-Zor. 

Parallèlement à ces agissements, Al-Masdar News fait état d’une récente manœuvre militaire des forces US et de leurs protégés à al-Tanf. Les supplétifs takfiristes (Daech) des USA et les FDS, pilotés par les États-Unis, ont accompli un exercice militaire dans la zone dite des « 55 km » autour d’al-Tanf, dans le sud-est de la Syrie. 

Au cours des exercices, qui ont débuté le 27 mars, le système de roquettes à haute mobilité (HIMARS) de la coalition US a mené un exercice de tir réel. Le système de fusée a été déployé à al-Tanf à la mi-2017.

Alors que les États-Unis prétendent que ces exercices étaient dirigés contre Daech, des sources d’informations anti-US sur place estiment que la coalition tente intimider le gouvernement de Damas.

Au cours de ces trois derniers mois, Damas et ses alliés ont renforcé leur présence militaire autour de « la zone des 55 km » et ont fait pression sur la coalition pour qu’elle évacue les civils du camp d’al-Rukban. L’armée syrienne a même organisé des exercices dans cette région au début du mois. Et les analystes n’écartent pas un face-à-face. L’administration Trump a annoncé vouloir maintenir 200 forces à al-Tanf afin de bloquer une route clé reliant Bagdad à Damas et contrer l’armée syrienne et ses alliés de la Résistance.  

Depuis bien longtemps déjà, Damas et Moscou dénoncent la présence militaire US à al-Tanf, transformée en camp d’entraînement des terroristes. Les agents takfiristes formés par les militaires US gardent par ailleurs en otage des milliers de civils dans le camp d’al-Rukban.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV