Bien que les pluies diluviennes se soient apaisées dans certaines régions, quelques provinces comme celles de Lorestan et de Kohkiluyeh et Boyer Ahmad restaient ce mardi 26 mars touchées par les inondations.
Les pluies qui avaient commencé il y a quelques jours dans 25 provinces iraniennes ont fait des dégâts aux habitations, aux terrains agricoles et aux infrastructures dans certaines provinces du pays.
Bien que dans certaines régions les pluies se soient apaisées, la situation reste toujours critique dans les provinces du Lorestan et de Kohkiluyeh et Boyer Ahmad, mais aussi à Chiraz où 18 victimes furent à déplorer le lundi 25 mars à cause des inondations, qui ont également fait au moins 94 blessés.
Dirigé par le premier vice-président du pays, Eshaq Jahanguiri, le QG de la gestion de crise s’est réuni le lundi 25 mars. Vu les estimations de l’Organisation météorologique nationale, prévoyant la persistance des pluies dans les jours à venir, il a été décidé que les organisations concernées, les gouverneurs et les préfets des zones à risque resteront en état d’alerte afin de pouvoir mieux gérer d’éventuels nouveaux problèmes.
Des rapports en provenance du Khouzestan disent que des dégâts ont été occasionnés à Dezfoul par le débordement du fleuve Dez. Le risque d’inondation existe encore ; tandis que dans la province d’Ispahan il continue à neiger et à pleuvoir sur certaines voies de communication. Les villages longeant le fleuve Zayandeh Roud ont été évacués pour prémunir les habitants d’éventuelles inondations.
Les Téhéranais, quant à eux, ont reçu pour consigne de ne pas s’approcher du bord des cours d'eau. La capitale a quand même passé une journée pluvieuse sans éclaircie.
Dans la province du Golestan, la première province iranienne où se sont déclarées les pluies torrentielles suivies d’inondations, certaines routes restent encore fermées.
Aux victimes déjà annoncées s’ajoutent au moins deux hommes. L’un a perdu la vie dans la province de Kohkiluyeh et Boyer Ahmad et l’autre dans la province du Khouzestan.