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France : le ministère de l’Intérieur ferme quatre centres proches du Hezbollah  

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les volontaires du programme Mahal. Les jeunes français servant l'armée d'occupation israélienne. ©Réseauinternational

Peu avant que le secrétaire d'État US n'arrive au Koweït pour déclarer officiellement sa guerre contre le Hezbollah, le gouvernement français prend une étrange décision. Paris vient de fermer ce mercredi quatre centre chiites en France pour le soutien au Hezbollah libanais mais aussi son appui à la Résistance palestinienne dans le sens bien large du terme, une Résistance qui inclut le Hamas et le Jihad islamique de la Palestine. 

Le quotidien koweïtien Al-Jarida, connu pour ses prises de position contre l’Iran et l’axe de la Résistance, citait mercredi des « sources diplomatiques » pour dire que le "désarmement du Hezbollah sera le principal objectif de Pompeo au cours de sa visite. Mais mis à part la capacité des États-Unis à mettre à exécution cette menace, ce qui intrigue surtout les analystes dans cette affaire de fermeture des centres chiites somme tout particulièrement minoritaires et adaptés aux règles de la République, c'est l'alignement total qu'affiche la France sur la politique israélo-américaine contre la Résistance. C'est bien significatif au moment où les États-Unis poussent Paris à maintenir sa présence militaire illégale dans le nord est de la Syrie, l'engage à étendre son action dans l'est où se situe le gris des positions de l'armée syrienne et de la Résistance. La France a-t-elle décidé d'en venir aux mains avec la Résistance en l'accusant de "terrorisme"? 

Le ministère français de l’Intérieur accuse en effet ces quatre centres chiites (Centre Zahra France, Fédération chiite de France, Parti antisioniste et France Marianne Télé) de légitimer le « Jihad armé ». Étrange accusation quand on sait que l'apologie du "terrorisme" en France est l'affaire de ces centaines de cellules pro wahhabites que l'Arabie saoudite et le Qatar maternent sur le territoire français en échange de juteux contrats militaires. Selon les experts, le fait d'accuser les sympathisant du Hezbollah et de la Résistance palestinienne de terroristes est potentiellement apte à en faire des ennemis à abattre par celles des forces françaises qui se trouvent au Levant. Paris veut-t-il innocenter les sponsors de Daech et les remplacer par ceux qui le combattent réellement? 

En octobre 2018, le préfet du Nord avait déjà interdit à grand renfort des médias et d'une descente policière particulièrement scénique, les activités du Centre Zahra à Grande-Synthe (Dunkerque) pour la même accusation et ce, à la grande surprise de son directeur qui argue, preuve du préfet à l'appui, de la parfaite conformité de ses activités avec les lois. Pour le reste, le ministère français de l’Intérieur reconnaît à mots à peine couverts exercer ses pressions sur ce centre, puisqu'il est proche de la République islamique d’Iran. Or, le Centre Zahra est une association religieuse et culturelle gérée par les chiites français qui œuvrent, comme tout musulman digne de ce nom, pour soutenir les Palestiniens et les protéger contre les actions inhumaines du régime israélien et dénonce toute tentative de normalisation avec Israël 

Alors la France engagée contre la Résistance? Dans un pays ou l'antisionisme est un délit Il faut bien le croire. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV