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La Cisjordanie fait l’objet d’une nouvelle exaction israélienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les unités commandos de l'armée israélienne en Cisjordanie, après le séisme que fut l'opération de Salfit. ©AFP

Depuis l'opération particulièrement sophistiquée contre l'armée israélienne à Salfit, tout l'appareil de renseignement israélien tout comme son armée sont sens dessus dessous : Tel-Aviv a envoyé dans la nuit de mardi à mercredi ses drones à l'est de Gaza où ces derniers avaient, à en croire la presse sioniste, la mission de chasser les "lanceurs de ballons" palestiniens. Parallèlement, les militaires israéliens, et pas n'importe quel soldat mais surtout les commandos sionistes, ont ouvert le feu sur les jeunes palestiniens rassemblés sur les fronts nord et est de Gaza avec les territoires occupés, blessant au moins 13 d'entre eux. Mais la plus grosse manifestation de la panique a eu lieu en Cisjordanie où Israël vient d'apprendre à ses dépens la formation d'une résistance armée, en parfaite coordination avec la Résistance de Gaza. Il s'agit d'un danger existentiel, plus grave même que celui que représente l'arsenal balistique du Hezbollah. Les militaires israéliens en furie ont ainsi ouvert le feu et tué un jeune Palestinien ce mardi à Abwin au nord de Ramallah en Cisjordanie puisqu'ils voient désormais en chaque Palestinien un combattant capable comme celui de Salfit à ruer sur des militaires israéliens, à saisir leurs armes et à les retourner contre eux.  

Omar Abu Laila, jeune Palestinien tué sous les balles des militaires israéliens. ©Fars News

Les agents du service de sécurité intérieure israélien, Shabak, largement critiqués pour leur action "défectueuse"  à Salfit, ont par la suite  fait une irruption dans le quartier d’Abwin sous prétexte d’arrêter ce jeune Palestinien qui répondait au nom d’Omar Abu Laila.

Le Shabak a dit dans un communiqué que le jeune homme avait poignardé le dimanche 17 mars le sergent Gal Keidan au carrefour Ariel. Est-ce le cas? Personne ne le saurait dire. Car au terme des attaques anti-israélienne du mois de novembre et de décembre 2018, le renseignement israélien n'a cessé de prétendre en avoir identifié et abattu les auteurs et pourtant les attaques se succèdent. 

De mardi à mercredi, les militaires israéliens ont ainsi tué trois jeunes palestiniens à Ramallah et à l'est de Naplous, ce point stratégique où un commando israélien a lamentablement échoué au mois de novembre provoquant des tirs de missiles palestiniens. Selon Wafa, Omar Abu Laila, Raed Hamdan et Zayd Imad Nouri sont les trois jeunes palestiniens qui sont tombés sous les balles israéliennes en moins de 24 heures, signe que l'armée sioniste tire sur tout ce qui bouge. Celle-ci a même transporté les corps de ces deux derniers vers un lieu inconnu, espérant sans doute pouvoir trouver des traces des organisateurs de l'opération spectaculaire de Salfit. Les images diffusées sur les réseaux sociaux mettent en scène des bulldozers israéliens en train de porter des coups aux voitures de ces deux jeunes palestiniens. Les images ont poussé les jeunes de la Cisjordanie à descendre dans la rue et des heurts d'une intensité rare ont éclaté. La Cisjordanie est en guerre contre l'Occupant. 

 

 

  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV