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Macronie: traceurs, drones et ... bientôt "balles réelles"?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les manifestants du mouvement des Gilets jaunes sont de plus en plus réprimés par la police française. ©Reuters

Le PM Philippe a promis aux Français d'être sans pitié : une répression qui se complexifiera et se durcira et qui ne laissera plus aucune marge de manœuvre aux "ultras", d'après ses propres termes. Le préfet de police de Paris, visiblement hostile à la répression "sanglante", vient d'être limogé pour être remplacé par Didier Lallemand, préfet de Bordeaux qui s'est distingué ces derniers temps par ses décrets en faveur d'une répression sans pitié des manifestants.

Dans le camp d'en face puisque le régime s'oppose désormais au peuple français. Certains analystes relèvent la similitude des méthodes prônées par le gouvernement Philippe avec celle qu'utilisent les militaires israéliens contre les palestiniens. Après tout le lobby pro Israël et ses membres ont tout fait dès les premières heures pour "casser" le mouvement de protestation en le taxant d'antisémitisme, de racisme....

Après 18 semaines de mobilisation des Gilets jaunes, le Premier ministre français Édouard Philippe a donc détaillé un ensemble de mesures destinées à rétablir l'ordre.  Pour faire face aux manifestants, les policiers seront équipés de nouveaux moyens, parmi lesquels des "drones" et des "Produits Marquants Codés", reconnait BFM TV. Le Premier ministre français a haussé le ton. Édouard Philippe a dévoilé un arsenal de nouvelles mesures: manifestations interdites dans certains quartiers, contraventions alourdies.

Le traçage des « casseurs »

Selon les médias français, les Produits Marquants Codés (PMC) vont désormais être utilisés par les forces de l'ordre pendant les manifestations. Mêlés au gaz lacrymogène ou à l'eau des canons, ces liquides, incolores et inodores, seront projetés sur manifestants. Seulement visibles à la lumière violette, ils pourront être tracés, ce qui signifie qu'il sera donc possible de définir quand ils ont été utilisés et à quel endroit. Les PMC sont, de plus, résistants à plusieurs lavages. Selon L'Express, ils persistent trois à quatre semaines sur la peau et plusieurs mois sur les vêtements.

L'utilisation des PMC soulève cependant des questions juridiques, notamment en cas de la pulvérisation de ces liquides sur des manifestants pacifiques ou des passants qui n'ont pas de liens avec les violences.

Selon Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris, cité par BFMTV, « ce n'est pas parce que vous avez reçu quelques gouttes d'un produit marquant indiquant que vous êtes Avenue de la Grande-Armée tel jour telle heure, que vous avez fatalement participé à un casse ou que vous êtes un black bloc ».

L'arrivée des drones

Autre nouveauté sur le terrain, les forces de l'ordre vont être équipées de drones. Si ces objets étaient déjà utilisés par les policiers dans d'autres contextes, notamment dans la lutte pour la sécurité routière, ils permettront de collecter des preuves (photographies et vidéos) durant les manifestations et de suivre au plus près les groupes de casseurs.

Une plus grande autonomie

Pour le député LaREM de Seine-et-Marne, ces nouvelles mesures ne sont pas "un tour de vis sécuritaire" et permettront aux policiers "d'être plus aptes à répondre à des situations intolérables".

Edouard Philippe a, par ailleurs, affirmé que les forces de l'ordre sur le terrain auront "une plus grande autonomie" et seront "placées sous un commandement unifié et dotées d'une large capacité d'initiative". En d'autres termes, il s'agit d'autoriser les policiers à "tirer" sans avoir demander l'autorisation de leur hiérarchie. Cette dernière mesure permettrait aux policiers de réprimer encore plus violemment les manifestants se référant aux autorisations gouvernementales.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV