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Trump est responsable d’une cyberattaque contre le réseau électrique du pays (Maduro)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président vénézuélien Nicolas Maduro montre une photo de l'incendie survenu dans la centrale électrique Corpoelec, lors d'une conférence de presse à Caracas, le 11 mars 2019. ©AFP

Dans la conjoncture où le « blackout » au Venezuela entre dans son cinquième jour, l’hypothèse d’une cyberattaque contre la centrale hydroélectrique de Guri est plus que jamais devenue pertinente. Le président vénézuélien pointe du doigt Trump et le voit comme étant le scénariste du plan d’instabilité au Venezuela.

Lundi 11 mars, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a accusé son homologue américain, Donald Trump d’implication dans un récent sabotage dans le réseau électrique majeur du pays.

« Trump est responsable d’une cyberattaque contre le réseau électrique du pays, d’autant plus qu’il affirme que « toutes les options (contre Maduro) sont sur la table » et maintenant ses « pantins » ne font que réitérer ses propos. Une vaste cyberattaque contre le Venezuela s’est effectuée et ce n’est que l’administration américaine qui dispose de la technologie nécessaire pour mener une telle attaque », a souligné Maduro lors d’un discours diffusé par la télévision d’État.

Le gouvernement de Nicolas Maduro a annoncé le 8 mars qu’il allait fournir à l’ONU « des preuves » d’une responsabilité des États-Unis dans ce blackout.

Il a par ailleurs fait allusion à l’arrestation des deux personnes qui avaient l’intention de saboter la centrale hydroélectrique Simon Bolivar, les qualifiant de traîtres contre le pays qui doivent être traduites devant la justice.

Une panne d’électricité importante a frappé presque tout le Venezuela depuis le 7 mars. Les médias ont fait état d’une panne de courant dans 21 des 23 États du Venezuela. Dimanche, l’électricité a été partiellement restaurée dans la municipalité de Chacao à Caracas, où se trouvent les ambassades de plusieurs pays.

Alors que le gouvernement a déclaré avoir mobilisé tous les moyens possibles pour réparer la panne, le président par intérim, Juan Guaido a décrété un « état d’alerte » qui durerait pour le moment 30 jours.

Selon une autre dépêche, le département d’État américain a annoncé dans un communiqué qu’il évacuerait tous ses diplomates du Venezuela.

Le texte n’a certes fait aucune allusion à la date précise de ce retrait. Le peuple vénézuélien et l’armée ont régulièrement apporté leur soutien au gouvernement légitime de Caracas, bien que les États-Unis et leurs alliés tentent de les forcer coûte que coûte à rejoindre les rangs de l’opposant Juan Guaido.

La crise politique a éclaté au Venezuela quand le chef de l’opposition, Juan Guaido, a été renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême et s’est autoproclamé successeur de Maduro. L’Occident et les États-Unis en tête, l’a reconnu comme « président par intérim », tandis que l’Iran, la Chine, la Russie, la Turquie et le Mexique ont apporté leur soutien au gouvernement légitime en place. Le président vénézuélien a souligné que Juan Guaido n’est qu’un pantin des États-Unis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV