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Trois critères qui prouvent l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures algériennes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat en Algérie. ©SIPA

Indépendamment de ce que vit actuellement l’Algérie dans le conflit interne opposant différentes forces politiques, qu’elles soient au pouvoir ou dans l’opposition, dans le contexte des élections présidentielles et de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat... indépendamment de tout cela, ces évolutions internes ont fait naître chez les puissances coloniales le désir de s’ingérer dans les affaires intérieures algériennes et de soutenir la vague de manifestations en lui donnant une dimension permanente dans le but de renverser, non seulement le président Bouteflika, mais également le Parti du Front de libération ou tout autre groupe ou parti qui défendent les mêmes idées sur les plans économique, politique ou ethnique.

Sur le plan des politiques nationales et ethniques, l’Algérie se caractérisait par son attitude favorable à l’égard de la Résistance face au régime occupant Qods. Elle soutient la Palestine et le combat du peuple palestinien contre Israël. Alger rejette catégoriquement les politiques de normalisation avec l’ennemi israélien. Le peuple algérien se considère comme le frère du peuple palestinien. L’Algérie s’est tenue aux côtés de la Syrie dans la guerre contre le terrorisme, après avoir subi quasiment la même chose dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier. Tout cela prouve que l’Algérie poursuit une politique indépendante en rejetant les politiques d’occupation et de colonisation ; c’est pourquoi les puissances coloniales, et à leur tête les États-Unis, la France et Israël, tentent de saper l’indépendance de l’Algérie et de renverser cet État indépendant.

Dans ce droit fil, les médias occidentaux et les médias à leur solde incitent à un printemps algérien semblable au soi-disant printemps arabe, pour ainsi causer la sédition entre les Algériens et poursuivre la ligne du printemps arabe. Cela leur permettrait ainsi d’entraîner un renversement de l’État algérien et de pousser l’Algérie dans le chaos, comme ce fut le cas en Libye.

Voici les quatre critères, évoqués par le journal libanais Al-Binaa, qui prouvent une ingérence étrangère dans les affaires intérieures algériennes :  

Le premier critère : l’intervention américaine dans les affaires intérieures de l’Algérie, par un appel à accorder le droit de manifester au peuple, alors que des milliers d’Algériens manifestent librement, depuis plusieurs jours contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat...

Le deuxième critère : le Washington Institute publie une série d’articles consacrés à l’Algérie : « Si les élections aboutissent à une grave instabilité ou à une ouverture inattendue des relations Washington-Alger, les responsables américains pourraient envisager des moyens d’améliorer leur situation [celle des USA en Algérie, NDLR] afin d’accroître leur participation dans ce pays. »

Troisième critère : l’accent mis par les journaux britanniques sur les manifestations en Algérie, en particulier le Financial Times, qui prétend que les manifestants scandaient des slogans tels que « résistance contre la tyrannie ». C’est le même slogan que celui qui, selon les médias occidentaux, avait été utilisé au sujet de la Syrie pour renverser le président Assad.

Ces critères sont d’une grande importance du fait que Washington, les capitales occidentales et les médias à leur solde ont commencé une campagne de diabolisation destinée à induire en erreur la jeunesse algérienne et à l’inciter à descendre dans la rue sous prétexte de « résistance à la tyrannie », d’« appel à la démocratie » ou de « respect des droits de l’homme ». Il revient donc aux Algériens de rester vigilants, de lutter contre l’ingérence étrangère, de savoir que la politique américaine consiste à mener une « soft war » contre les pays qui veulent rester indépendants, dont le Venezuela et l’Algérie.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV