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Deux chasseurs indiens abattus, deux pilotes capturés

Le carcasse de l'appareil indien abattu par la DCA pakistanaise, le 27 février 2019. ©South Front

Décidément la tournée asiatique de Ben Salmane en Asie n'a pas été de bonne augure : à peine quelques heures avant son début, une opération terroriste a coûté la vie à 44 membres du Corps des gardiens de la Révolution islamique à Zahedan. L'opération a été revendiquée par une milice takfiriste à la solde de Riyad. Avec quelques heures d'intervalle, une opération similaire a visé au Cachemire indien un convoi militaire indien et là aussi, 37 soldats ont péri. Si l'Iran a décidé de ronger ses freins en lançant des mises en garde à l'encontre du Pakistan, l'Inde, lui, est passé à l'acte. Pour le grand malheur de grands projets eurasiatiques. Car une guerre indo-pakistanaise ira nuire droit à deux des plus grands projets anti-impérialistes qui soit, à savoir le projet sino-pakistanais de Gwador ou encore celui indo-iranien de Tchabahar. Des frappes indiennes contre les terroristes takfiristes ont fait 300 morts et ce sont des avions Mirage 2000 et des drones israéliens qui ont été utilisés. Quant au Pakistan, il vient d'abattre deux chasseurs indiens. Selon des sources bien informées, l'armée de l'air indienne aurait eu recours à une bombe téléguidée de type GBU-12 made in Israël. Mais à qui profite une guerre indo-pakistanaise? 

Les responsables indiens ont annoncé que trois appareils pakistanais avaient violé l’espace aérien du pays, tandis que l’armée pakistanaise a annoncé avoir détruit deux avions de combat indiens dans son espace aérien au Cachemire. Selon l’armée de l’air pakistanaise, un pilote indien aurait été capturé par des troupes au sol.

Mardi, des avions de combat indiens ont bombardé des positions terroristes takfiristes dans les régions montagneuses du Cachemire pakistanais tuant des centaines d’entre eux.

Selon un responsable indien, ce groupe terroriste suivait un entraînement pour commettre des actes terroristes en Inde.

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Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mahmood Qureshi, a déclaré mardi que New Delhi avait commis « une agression » en violant le territoire pakistanais et qu’Islamabad se réserve « le droit de réagir ».

Les forces frontalières des deux pays se sont livrées mercredi à de violents combats et elles ont pilonné violemment les positions réciproques.

Jusqu’à présent, quatre civils ont été tués et 11 autres blessés par des attaques d’artillerie indiennes visant la plupart des zones résidentielles de la frontière pakistanaise.

Installée sur les hauteurs, notamment à la frontière de Siachen, l’artillerie pakistanaise cible plusieurs régions du Cachemire sous le contrôle indien.

Les tensions sont exacerbées depuis l’attentat-suicide à la voiture piégée perpétré le 14 février par un groupe terroriste basé sur les zones frontalières qui a tué au moins 44 membres de la police paramilitaire indienne.

Les premiers clashs ont éclaté deux jours après la visite du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane au Pakistan, laquelle a précédée sa visite en Inde. Durant son séjour au Pakistan, le prince héritier saoudien qui est encore sous pression cinq mois après l’assassinat du journaliste dissident, Jamal Khashoggi, a évité de condamner le groupe terroriste à l’origine de l’attaque au cachemire.

Dans un discours télévisé prononcé le 19 février, le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a déclaré qu’Islamabad n’avait rien à voir avec l’attentat à la bombe et a appelé au dialogue avec l’Inde pour apaiser les tensions.

Il a ajouté que le gouvernement indien avait formulé des allégations contre le Pakistan sans aucune preuve et a indiqué que son gouvernement était prêt à coopérer avec New Delhi pour enquêter sur l’attentat à la bombe.

Source des photos: South Front

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SOURCE: FRENCH PRESS TV