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Le CRIF menace les Français et appelle à faire cesser les manifestations des Gilets jaunes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Angers, contre l'antisémitisme, le 19 février 2019 ©AFP

La vidéo qui a déclenché l'assaut du sionisme international contre le peuple français et son mouvement justicier dit "Gilet jaune" a quelque chose de parfaitement prémédité : depuis trois jours la France pro israélienne est sens dessus dessous, en se référant à une vidéo où le philosophe israélo-français, Finkielcraut, connu pour son discours anti-républicain, se traite de "sale sioniste". Le manifestant dont le visage est bien invisible s'approche de l'intéressé, et dans le même temps se fait allègrement on ne sait par qui.

Dans les heures suivant cet "incident", le président Macron, indifférent jusqu'ici au sort de ceux qui ont eu des yeux crevés, des mains arrachées et des corps mutilés, sort de ses gondes et menace les Français de pire châtiment s'ils continuent leur mouvement. Un rassemblement du clan macroniste et des partis inféodés s'en suit le 19 février en présence du  Premier ministre  Édouard Philipe et de ses 18 ministres. Le CRIF, principal lobby israélien en France, exige désormais au président français, Emmanuel Macron, de trouver un moyen de mettre un terme aux manifestations des Gilets jaunes quand depuis Israël le ministre de l'Immigration appelle les juifs de France de "rentrer au bercail". 

Après trois mois d’indifférence par rapport aux cris de colère du peuple français, Macron a directement réagi suite à une injure, jugée d’antisémite par les médias mainstream, le gouvernement de Macron et les lobbys israéliens, adressés au soi-disant philosophe Alain Finkielkraut, le samedi 16 février, en marge de la manifestation des Gilets jaunes.

Un Finkielkraut sioniste et raciste notoire, qui avait déclaré dans le journal Haaretz du 18 novembre 2005 : « Ce pays [la France] mérite notre haine ». Dans la même interview, il avait également vilipendé l’équipe de France de football pour ses nombreux joueurs d’origine africaine, disant que « l’équipe nationale est aujourd’hui black-black-black, ce qui en fait la risée de toute l’Europe ».

Le CRIF accuse les protestations anti-néolibérales en France "d’être dorénavant noyautées par des groupes extrémistes et de permettre l’expression de la haine à l’encontre des juifs et d’Israël". Appelant à réprimer le mouvement de protestations sociales lors d’un entretien publié le 18 février par Le Parisien, Francis Kalifa, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, s’en est vivement pris aux Gilets jaunes.

En dépit du droit constitutionnel de manifester, Kalifa exige de trouver un moyen de faire cesser les manifestations.

Arguant que les manifestations donnent lieu à l’expression de la haine à l’encontre des institutions, de la République et des juifs, Francis Kalifa a vivement appelé à l’application de mesures drastiques afin de mettre fin aux manifestations des Gilets jaunes qui, selon lui, ne servent plus à revendiquer sur le pouvoir d’achat.

« Le droit de manifester est constitutionnel, mais il faut trouver le moyen de les faire cesser, en tout cas de les canaliser. Il ne faut laisser défiler que les manifestations déclarées au préalable et empêcher les autres. Fixer des cortèges qui ne passent plus par les centres villes. On ne peut plus continuer comme ça, de samedi en samedi », a-t-il renchéri.

Le responsable a également réagi à la récente initiative du député La République en marche, Sylvain Maillard, de pénaliser l’antisionisme : « Une recommandation du Parlement européen a adopté la définition de l’Ihra (l’Alliance internationale de la mémoire de l’holocauste] qui recense en 11 points ce qu’est l’antisémitisme. »

« J’attends que la France adopte cette recommandation. Car on sait que le « sale juif » d’hier est devenu le « sale sioniste » d’aujourd’hui, l’agression contre Finkielkraut en est le dernier exemple», a-t-il allégué après avoir appelé Emmanuel Macron, à prendre « des actes, des décisions fortes afin d’enrayer cette vague d’antisémitisme qui gangrène notre pays ».

Ce climat de haine anti-française entretenu par le CRIF coïncide paradoxalement avec un appel d’un ministre israélien. Le ministre israélien de l’Immigration vient d’appeler les juifs résidant en France à émigrer en Israël. « Je condamne vigoureusement l’antisémitisme en France et en appelle aux juifs : rentrez à la maison, immigrez en Israël », a écrit Yoav Gallant, cité par RT, hier sur Twitter.

Pour certains analystes, l'étiquette "antisémite" que la Macronie tente de coller au peuple de France, et ce, à l'aide des agents israéliens ou encore d'Israël, lui-même, vise surtout à contrer le mouvement de protestation anti-libéral qui commence à réellement inquiéter l'ordre impérial établi. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV