Selon la chaîne d’information bahreïnie, Lualua, simultanément à l'arrivée du 14 février qui coïncide avec le 8e anniversaire de la révolution à Bahreïn, diverses localités du pays ont été ce jeudi le théâtre de manifestations populaires.
Les Bahreïnis sont descendus de nouveau dans les rues pour protester contre le régime en place. Ils ont exigé au clan des Khalifa à mettre fin à l’absolutisme et à la discrimination, et ont réclamé la libération des activistes politiques.
De nombreuses personnalités religieuses bahreïnies dont le cheikh Issa Qassem, grande source d'imitation des chiites et le chef de l'opposition Cheikh Ali Salmane ont appelé dans des communiqués séparés les citoyens bahreïnis à plaider pour leurs revendications par les voies pacifiques jusqu’à l'installation d'une démocratie.
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Le Cheikh Ali Salmane a condamné la tenue de la conférence de Varsovie qui a eu lieu en présence de certains régimes arabes. Il s’est dit également opposé à toute normalisation des relations avec le régime de Tel-Aviv.
Le Leader des chiites de Bahreïn, le cheikh Issa Qassem, a également appelé le régime de Manama à reconnaître le droit à l’autodétermination du peuple. À ses yeux, le principal problème réside dans le manque de justice dans les différentes sphères politiques, économiques, juridiques et sociales.
Depuis le 14 février 2011, le peuple de Bahreïn réclame la justice et la mise en place d'un ordre basé sur la vox populi.