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Paris se refuse à tout commentaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat français monte la garde près d'al-Qaïm, le 14 février 2019. ©AFP

Un milicien kurde syrien a révélé, le mercredi 13 février, qu’une attaque à la bombe avait pris pour cible, la veille, le quartier général du renseignement militaire français en Syrie ainsi qu’une antenne de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) dans la ville de Raqqa.

Selon des sources locales, « une motocyclette piégée a explosé près d’un dépôt d’armes et de munitions ».

L’explosion a été ressentie jusqu’aux postes des États-Unis et a détruit l’ensemble du bâtiment occupé par les services français. Dès que l’explosion s’est produite, les miliciens des Forces démocratiques syriennes (FDS) se sont rendus sur place pour évacuer les blessés.

Par ailleurs, les militaires américains ont tenté de sécuriser le périmètre de l’attaque et de bloquer tous les accès à ce qui reste du complexe.

L’explosion a fait des dizaines de morts et de blessés, notamment parmi les Kurdes qui étaient chargés de protéger le QG français.

Les médias français n’ont pas encore rapporté cet événement.

Enfin, cette attaque s’est produite au moment où est en cours une offensive des FDS, soutenues par la coalition internationale, contre ce qui est, d’après les médias occidentaux, le dernier fief de Daech dans le nord-est de la Syrie.

Depuis un certain temps, des unités d’artillerie françaises sont installées en Irak, non loin des frontières syriennes du côté d’al-Qaïm, d’où elles pilonnent les positions que les miliciens kurdes veulent prendre d’assaut.

En plus, des Mirage 2000D français, installés dans le nord de la Jordanie et probablement en Irak, mènent des raids aériens sur des localités dans la vallée de l’Euphrate et dans le désert de Deir ez-Zor.

Le redéploiement des forces US de Syrie en Irak, ce que Donald Trump appelle un « retrait », crée une avalanche de problèmes pour le gouvernement français qui tente, à tout prix, de saboter toute initiative de paix en Syrie afin de faire perdurer le conflit en continuant à soutenir les groupes armés.

L’AFP a publié le jeudi 14 février des photos du groupe d’artillerie français, composé de deux obusiers de 155 mm, impliqués dans l’opération que les États-Unis disent mener contre la dernière poche de Daech en Syrie. Selon le rapport, la force d’artillerie française est déployée près de la ville frontalière irakienne d’al-Qaïm.

Les FDS disent s’être rendues maîtres de la région de Cheikh Hamad et de la majeure partie de la région d’al-Khanafirah, dans la zone contrôlée par Daech.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV