En France, la répression policière s'institutionnalise : les Français n'ont plus désormais le droit de manifester librement sous peine de se voir pénalisés par la loi. La nouvelle loi « anti-casseurs » ne parle pas de la nature des peines à infliger mais une chose est sûre : elle reconnaît l'existence de « prisonniers politiques » au cœur de l'une des principales démocraties occidentales.
L’apparition du phénomène des prisonniers politiques en France, depuis le mouvement des Gilets jaunes est surprenant alors que ce pays, qui se pose en porte-étendard de la démocratie reproche souvent aux autres d’incarcérer leurs opposants.
Il semble que la Macronie veut faire la sourde oreille aux voix contraires et tuer dans l’œuf celui qui réclame une revendication.
Malgré l’opposition d’un certain nombre des partis politiques, l’Assemblée nationale en France a donc donné ce mercredi 30 janvier au soir l’aval aux préfets pour qu’ils interdisent les manifestations. Il s’agit là d’une disposition-clé de la loi « anti-casseurs ».
Les individus qui représentent «une menace pour l'ordre public», seront incarcérés pendant six mois et seront obligés de payer une amende de 7.500 euros.
Le préfet pourra également infliger une convocation à la personne concernée, pour qu’elle ne participe plus à des manifestations.
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Des voix se sont déjà élevées pour réclamer l’abrogation de certaines dispositions très controversées de cette loi.