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Syrie: la ligne rouge qui coûtera cher à Macron

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un avion de combat Rafale sur la base française de Saint-Dizier, quelques heures avant les frappes menées par Washington, Paris et Londres sur la Syrie, le 18 avril 2018. ©AFP

Il paraît que la France ne se contente plus de jouer uniquement au facteur pour transférer les menaces d’Israël au Liban : elle s’est finalement décidée à envisager de coopérer avec Israël sur les plans de renseignement et de logistique après le soi-disant départ des États-Unis de Syrie.

En visite à Paris, le chef du régime israélien Reuven Rivlin a rencontré, mercredi 23 janvier, le président français Emmanuel Macron.

Les deux hommes ont discuté d’un éventail de sujets dont les missiles de haute précision dont dispose le Hezbollah libanais et la collaboration en Syrie après le départ annoncé des troupes américaines du sol syrien.

Les pourparlers, auxquels assistait également le commandant de l'armée de l'air israélienne Amikam Norkin, se sont tenus avant la visite prévue de Macron à Beyrouth.

Dans le cadre d'une action coordonnée avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, Reuven Rivlin a fait part de la préoccupation de Tel-Aviv concernant le « vaste arsenal de roquettes et de missiles du Hezbollah » et de ce qu'Israël appelle « les efforts déployés par l'Iran et le Hezbollah pour améliorer la précision des missiles possédés par l'organisation libanaise ».

Pour le quotidien libanais al-Akhbar, « une coopération israélo-française en Syrie veut dire la transgression d’une ligne rouge qui coûtera cher à la France et qui aura des conséquences politiques et sécuritaires défavorables pour Emmanuel Macron ».

En septembre, le secrétaire général du Hezbollah a mis en garde Israël contre un sort qu’il « n’a jamais prévu » s’il décide de mener une nouvelle guerre contre le Liban, rappelant au régime que la Résistance libanaise était en possession de roquettes de haute précision.

Dans un discours prononcé le 20 septembre 2018, Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré que le régime de Tel-Aviv avait échoué dans toutes ses tentatives visant à empêcher le Hezbollah du Liban de disposer justement de ces roquettes de précision.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV