Bien qu’Israël s’acharne à imposer des sanctions tous azimuts contre Gaza, les Palestiniens disent être prêts à participer, plus massivement que jamais, à la Marche du grand retour.
Un membre du Comité national pour la Marche du grand retour a insisté sur la poursuite des manifestations des Palestiniens dans le calme en affirmant que la nation palestinienne était en mesure de déjouer le complot du Deal du siècle.
Ce membre du Comité national de la Marche du grand retour et du Front populaire pour la Libération de Palestine (OLP) a déclaré : « La nation palestinienne coupera les mains de ceux qui transgressent ses droits légitimes ».
Il s’est également adressé aux usurpateurs et aux ennemis du peuple palestinien :
« Que les ennemis du peuple palestinien sachent que ce n’est pas en intensifiant la pression qu’ils arriveront à dissuader les Palestiniens à participer massivement aux manifestations. Qu’ils s’attendent à l’élargissement du mouvement populaire de la Marche du grand retour dans les jours à venir ».
Selon lui, la présence des Palestiniens, par milliers, à l’occasion du premier anniversaire de la Marche du grand retour allait surprendre le monde entier.
Amir Bokhbut, un analyste israélien, a exprimé ses inquiétudes à l’égard de l’intensification des protestations dans la bande de Gaza.
Et de préciser :
« Les manifestations à la frontière de Gaza dans le cadre de la Marche du grand retour sont vues comme la première épreuve qui attend le nouveau chef d’État-major d’Israël, le général Aviv Kochavi ».
Selon des sources d’information à Gaza, la 43e Marche du grand retour s’est tenue avec enthousiasme, vendredi 18 janvier ; dans les territoires palestiniens.
« Par rapport aux manifestations tenues pendant les semaines précédentes, la manifestation d’hier vendredi avait rassemblé un nombre considérable de Palestiniens qui étaient descendus dans la rue pour deux raisons : faire lever le blocus de Gaza et durcir le ton contre la tentative des dirigeants arabes de normaliser avec Israël », explique le rapport.
Par ailleurs, le ministère palestinien de la Santé vient de faire état de la suspension quasi totale des services médicaux dans l’hôpital de Beït-Hanoun dans le nord de la bande de Gaza, à cause du manque de carburant nécessaire au fonctionnement l’hôpital.
« Faute de carburant, des centaines de milliers de Palestiniens sont maintenant privés des services de santé et des opérations chirurgicales éventuelles. […] Dans une telle conjoncture, un danger sérieux menace la santé des habitants de Gaza », a averti le porte-parole du ministère de la Santé palestinien, Achraf al-Qoudra.
À noter que le blocus injuste de Gaza est entré dans sa treizième année, l’armée israélienne a depuis suspendu les importations de médicaments, d’aliments et de combustibles dans la bande de Gaza.