L'administration Donald Trump a procédé ce mois-ci à une évaluation préliminaire de sa politique de "pression maximale" contre l'Iran et a reconnu que cette démarche ne fonctionnait pas.
"Une évaluation préliminaire réalisée par l'administration et communiquée au think tank The International Crisis Group (ICG) conclut que l'approche américaine n'a pas réussi à juguler le comportement de l'Iran ni à l'amener à la table des négociations", indique le rapport de l'ICG.
"Jusqu'à présent, rien n'indique que l'administration est atteint l'un de ses objectifs", écrit l'ICG dans son nouveau rapport.
Selon le site analytique américain Al-Monitor, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, interrogé sur l'évaluation des États-Unis, a refusé de se prononcer sur le sujet. Le département d'État n'a ni confirmé ni démenti cette évaluation.
Un responsable du ministère s’est contenté de dire à Al-Monitor: "Le retrait de l'administration Trump de l'accord sur le nucléaire iranien a privé l’Iran de milliards de dollars de revenus pétroliers."
La conclusion de ce rapport sur l'échec de la politique de pression maximale sur l'Iran pourrait pousser les autorités américaines à persuader l'Union européenne d'exercer des pressions sur l'Iran.
En outre, les États-Unis vont probablement faire pression sur l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour créer une "crise de l'inspection" concernant le dossier nucléaire iranien.
Alors que l'AIEA a toujours confirmé le respect par l’Iran de ses engagements envers l'accord nucléaire depuis la signature du Plan global d'action commun entre Téhéran et le groupe 5+1 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie), le régime israélien a tenté de dresser l'AIEA contre l'Iran en publiant des documents falsifiés sur le programme nucléaire iranien.
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