TV

Longtemps soutenu par la France de Hollande, Al-Jarba frappe à la porte de Bagdad pour pouvoir rentrer en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ancien président français François Hollande, au côté d'Ahmad al-Jarba, chef du groupe terroriste al-Ghad al-Souri. ©AFP/Archives

Le 23 juillet 2013, Libération qualifiait ainsi Ahmad Jarba : « Chef de tribu bédouin, laïc mais proche des Saoudiens, il est surtout un homme de terrain...Soit autant de défis que se doit de relever le nouveau chef de la Coalition, Ahmad Assi Jarba, élu le 6 juillet avec comme mission d’incarner l’alternative à Bachar al-Assad...C’est un homme providentiel qu’attend l’opposition syrienne pour la diriger. Pour plusieurs raisons : le régime vient de remporter des succès militaires importants, les groupes terroriste ne cessent de progresser sur le terrain, et il lui faut faire oublier la désastreuse présidence du précédent chef de la Coalition nationale de l’opposition, Mouaz al-Khatib...A l’évidence, l’homme, que doit recevoir aujourd’hui François Hollande pour sa première visite ès qualité dans un pays occidental, est atypique. C’est un homme de la Syrie profonde, la province d’Hassaké, où se déroulent depuis une semaine des combats entre Kurdes et groupes terroriste...»

Six ans plus tard,  ce même Amad al-Jarba frappe à la porte de Bagdad pour supplier les autorités irakiennes de jouer un rôle de médiateur avec Damas. Quant à la France, elle continue à s'obstiner : elle veut la guerre en Syrie. 

Al-Jarba a l'intention donc d' envoyer une délégation, à Damas pour rencontrer les autorités syriennes, a rapporté Al-Alam se référant aux sources informées.

Lors de sa rencontre avec les autorités irakiennes, al-Jarba a réclamé le déploiement des forces tribales syriennes dans les zones désertées par les troupes américaines, indiquent ces sources.

Lire aussi : Les FDS sauront-elles inverser la donne?

Le chef du mouvement al-Ghad al-Souri plaide pour une rencontre avec les responsables syriens à Bagdad ou ailleurs ainsi que pour l’application du modèle irakien Hachd al-Achayer (Unités de mobilisation tribale) en Syrie.

Considéré comme une proche de l’Arabie saoudite pour ses relations étroites avec la famille royale saoudienne, al-Jarba a lancé en 2016 le mouvement al-Ghad al-Souri pour combattre le gouvernement syrien. Son groupe armé collabore avec les Forces démocratiques syriennes sous le commandement de la coalition dirigée par les États-Unis. La Turquie, la France et les États-Unis envisagent de reconstituer les FES (Forces d’élite syriennes), un groupe terroriste, affilié à al-Ghad al-Souri, afin de les déployer à la frontière syro-turque à l’est de l’Euphrate pour remplacer des Forces démocratiques syriennes (FDS).

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV