Au 20e jour de la fermeture des administrations fédérales des États-Unis, des centaines d’employés forcés à l’inactivité se sont massés devant la Maison-Blanche pour réclamer leur salaire.
Les protestataires réclamaient la fin du shutdown du gouvernement fédéral. Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient libellé : « Trump met fin au shutdown », « ce n’est pas une grève, nous voulons travailler ».
Avec la fermeture d’un quart de l’administration américaine en raison de la divergence entre Trump et les démocrates du Congrès sur un budget de 5,7 milliards de dollars pour la construction d’un mur à la frontalière avec le Mexique, il a été demandé à quelques 800 000 fonctionnaires de rester pour l’instant chez eux ou de travailler à titre gracieux.
Lors de sa campagne électorale, Trump avait promis à plusieurs reprises que le Mexique paierait pour la construction de ce mur. Mais maintenant, il dit qu’il ne signera aucun budget n’allouant pas une somme de 5,7 milliards de dollars à la construction de ce mur frontalier.
« Il est bien évident que l’actuelle administration n’est pas consciente du quotidien des gens ordinaires, sinon elle n’agirait pas de la sorte », a déploré un protestataire.
À l’approche de la fin de la troisième semaine du shutdown du gouvernement américain, le deuxième le plus long de l’histoire américaine depuis le milieu des années 1970, Trump a averti qu’il était prêt à ce que la paralysie partielle de l’administration fédérale dure plusieurs mois, voire plus d’un an.