La cérémonie d’investiture du président vénézuélien, Nicolas Maduro, a eu lieu ce vendredi en présence du ministre iranien de la Défense et des représentants de 94 pays du monde à la Cour suprême de Caracas.
Le président Nicolas Maduro a prêté serment pour un second mandat. Le dirigeant socialiste, qui a accédé au pouvoir en 2013, a déclaré jeudi que son deuxième mandat de six ans était « porteur de paix pour notre pays », accusant les États-Unis et plusieurs États d’Amérique latine de mener une « guerre mondiale contre sa nation ».
Des milliers de ses partisans se sont réunis pour la cérémonie à Caracas, la capitale, en présence du président nicaraguayen Daniel Ortega, du président bolivien Evo Morales et du président cubain Miguel Diaz-Canel.
Le ministre iranien de la Défense, Amir Hatami, qui est en visite dans le pays d’Amérique latine, a affirmé le souhait de Téhéran d’accroître sa coopération militaire avec le Venezuela.
Lors d’une réunion tenue jeudi au siège du ministère vénézuélien de la Défense, le général Hatami, a passé en revue avec son homologue vénézuélien, Vladimir Padrino López, l’état des relations bilatérales.
Hatami, qui s’est rendu au Venezuela pour assister à l’investiture du président Nicolas Maduro, a déclaré qu’il était fier d’assister à la cérémonie officielle, tout en considérant l’événement comme une célébration de la victoire du peuple vénézuélien.
Pour sa part, Padrino Lopez a remercié le président iranien, Hassan Rohani, pour la solidarité de son gouvernement avec le président Maduro, qui a commencé un nouveau mandat (2019-2025).
L’instance militaire vénézuélienne a précisé que la réunion de travail visait à renforcer la coopération militaire entre les deux pays. L’ambassadeur iranien à Caracas, Mostafa Alaei, a également assisté à la réunion.
Au cours de son séjour dans ce pays d’Amérique du Sud, M. Hatami a également rencontré le président de la Bolivie, Evo Morales, avec qui il a renouvelé l’alliance et souligné la nécessité de défendre les deux nations contre les actes interventionnistes des États-Unis.
Caracas et Téhéran entretiennent une alliance stratégique et des liens de coopération bilatéraux dans les domaines de l’énergie, du logement, du commerce, de l’industrie, de l’environnement, de l’éducation, de l’agriculture, de la science, de la technologie, du sport et de la culture, depuis le début de la révolution bolivienne de l’ancien président Hugo Chavez (1999-2013).