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Deal du siècle : Beyrouth dénonce des signaux alarmants

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des réfugiés palestiniens au camp de Yarmouk situé à proximlité de Damas en Syrie. ©REUTERS/Archives

Le président libanais Michel Aoun a critiqué le soi-disant plan de paix de Washington pour le Moyen-Orient connu sous le nom de Deal du siècle.

Cité par l’agence de presse officielle libanaise NNA, Michel Aoun a critiqué ce mercredi 9 janvier le Deal du siècle, prétendu plan de paix américain au Moyen-Orient et a mis en garde contre les « menaces » d’Israël pour la région.

Le président libanais a affirmé que les menaces et les pressions israéliennes et la tendance à reconnaître Qods comme la capitale d'Israël constituaient des indices alarmants.

« La paix ne peut pas être obtenue aux dépens des réfugiés [palestiniens] qui ont été chassés de leur patrie et dépossédés de leur identité », a déclaré le président libanais, en allusion au Deal du siècle.

L’agence de presse libanaise précise que les termes du plan de paix de Washington restent vagues. « Mais selon des spéculations récentes, le Deal du siècle demande aux réfugiés palestiniens de concéder leur droit de retourner dans leur patrie historique qu’est la Palestine, d'où ils ont été chassés en 1948 avec la création du régime factice israélien.

Le ministre des Affaires étrangères du Liban avait lui aussi dénoncé auparavant le Deal du siècle.

Plus tôt, en juin 2018, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah avait lui souligné que le complot le plus dangereux de l’ennemi en 2018 était ce qu’on appelle le « Deal du siècle », dont le but est de mettre un terme à la question palestinienne et de remettre la sainte ville et ses lieux sacrés au régime usurpateur israélien.

Le chef du Hezbollah libanais avait alors affirmé que « Qods reviendra à ses réels habitants » et que « la Palestine sera libre ».

Le secrétaire général du Hezbollah avait ensuite mis en garde Israël en disant que s’il insistait sur la poursuite de l’occupation de la Palestine, « le jour de la grande guerre ne tardera pas, ce jour-là nous prierons à Qods ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV