TV

Les tribus du sud de la Syrie apportent leur soutien à l’armée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les populations tribales de la province syrienne de Deraa ont organisé un rassemblement pour prêter allégeance à Bachar al-Assad, le 5 janvier 2019. ©SANA

Les populations tribales de la province syrienne de Deraa ont organisé un rassemblement pour renouveler leur allégeance à l’État et à l’armée syriens. Depuis la réouverture du point de passage de Nassib, le Sud syrien réintègre peu à peu le giron de l’État. 

En effet, vendredi, un rassemblement des populations tribales a eu lieu dans le village d’al-Gharyah al-Sharqiyah, dans la banlieue de Deraa.

Les manifestants ont scandé qu’ils n’acceptaient aucune présence étrangère illégale en Syrie.

Le gouvernement syrien a annoncé à maintes reprises que les troupes militaires françaises et britanniques, présentes sur le sol syrien sans l’accord de Damas, devaient quitter le pays.  

Selon l’agence de presse gouvernementale syrienne SANA, le communiqué final du rassemblement a rappelé les actes héroïques des soldats de l’armée syrienne pour le pays et la nation : « Notre armée héroïque sera victorieuse face aux groupes terroristes et leurs alliés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. »

Les tribus du sud de la Syrie ont demandé aussi à l’armée qu’elle mène la bataille pour la survie, la dignité et la liberté des habitants du Golan occupé. Avant la reprise de la province stratégique de Deraa par l’armée syrienne, Israël comptait largement sur les tribus sunnites de cette région pour empêcher l’armée syrienne de se rapprocher du Golan. Depuis la réouverture du passage de Nassib entre la Syrie et la Jordanie et la reprise du transit commercial entre les deux États, des milliers de réfugiés ont quitté la Jordanie pour la Syrie. Selon les analystes politiques, le fait que les tribus sunnites se disent solidaires des Druzes du Golan occupé devrait inquiéter Israël. L’État syrien a annoncé, à plusieurs reprises, qu’il « libérerait tout le territoire » syrien, que celui-ci soit occupé par les terroristes ou par Israël. 

Les manifestants ont appelé toutes les parties en conflit à déposer les armes et à agir dans le sens de l’intérêt supérieur de la nation et de la remise en marche des institutions publiques.

Abdelaziz al-Refaii, l’une des personnalités reconnues des tribus de Houran, s’est dit fier des victoires obtenues par l’armée dans la lutte contre les terroristes et leurs alliés et a affirmé que « les enfants de la province ont toujours été et resteront toujours favorables à l’intégrité territoriale syrienne et aux options nationales ».

Al-Zaabi, le cheikh de la tribu de Deir al-Bakht, a déclaré à ce sujet que la nation, l’armée et le dirigeant de la Syrie ne font qu’un et que personne ne pourra disloquer cet ensemble uni.

« Nous sommes fiers de l’épopée de notre armée héroïque et nous n’oublierons jamais les martyrs qui ont donné leurs vies pour nous mener jusqu’à la victoire », a déclaré Bassam Maslama, l’un des cheikhs des tribus de Deraa, qui a rappelé lui aussi que la nation syrienne était une et indivisible.

Maslama a lui aussi souligné qu’il n’acceptait pas la présence militaire étrangère illégale en Syrie et qu’elle devait prendre fin.

Enfin, le Conseil des cheikhs et des personnalités tribales de la Syrie a salué l’arrivée il y a une semaine de l’armée dans la ville de Manbij, en annonçant que « les complots dirigés contre leur pays ont appris à tous les Syriens qu’aucune couche sociale et qu’aucune tribu n’aurait d’avenir sans un État et une armée unis et sans un grand dirigeant comme Bachar al-Assad. »

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV