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La première réponse officielle de la Syrie aux déclarations du roi Abdallah II de Jordanie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président syrien et le roi Abdallah II de Jordanie. ©ramallah.news

Le chargé d’affaires syrien en Jordanie a fait part de la volonté de son pays à une reprise des relations avec Amman.

C’est en fait la première réaction officielle du gouvernement syrien aux propos, tenus dimanche 23 décembre, par le roi Abdallah II de Jordanie, lorsqu’il a souhaité une amélioration des relations Damas/Amman : « Nous souhaitons bonne chance pour la Syrie et nous espérons que la situation sera normale dès que possible dans le pays voisin. »

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Lors d’une cérémonie à l’occasion de l’inauguration du point de passage de Nassib, entre la Jordanie et la Syrie, le chargé d’affaires syrien Ayman Alloush a affirmé : « La Syrie et la Jordanie ont été visées : une première fois, par une offensive militaire qui dure depuis sept ans et la seconde par une offensive d’ordre économique. La réouverture du point de passage Jaber/Nassib est, donc, très importante, pour les deux pays, du point de vue économique, social et politique, car cela contribuera à l’amélioration de l’économie en Syrie et en Jordanie.

« Depuis 2014, la Syrie n’a pas d’ambassadeur en Jordanie de même qu’Amman n’en a pas en Syrie, mais nos relations restent toutefois profondes. Nous voulons certainement un échange d’ambassadeurs. Si la Jordanie décide de désigner un ambassadeur en Syrie, nous l’accueillerons à bras ouverts. Nous souhaitons des relations positives et stratégiques avec la Jordanie. La reprise des relations avec la Jordanie est une demande populaire et elle renforcera la sécurité nationale des deux pays face à notre ennemi commun qu’est Israël », a dit le chargé d’affaires syrien Ayman Alloush.

Depuis que la Jordanie a dit non au Deal du siècle proposé par les Américains, leurs alliés saoudiens ont réduit leurs aides économiques au Royaume au risque de provoquer des manifestations dans les rues et d’amplifier le mécontentement populaire en Jordanie.

Une reprise des relations commerciales entre Amman et Damas à la faveur de la réouverture du point de passage de Nassib a toutes les chances de contribuer à un redressement économique en Jordanie dans la mesure où l’autoroute internationale M5 qui relie les deux pays est l’une des principales artères commerciales de la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV