TV

Le ministère saoudien du Renseignement soumis à des réformes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. (Photo d'archives)

Malgré les preuves et indices qui fusent concernant l’implication du prince héritier saoudien dans l’assassinat du chroniqueur du Washington Post, Jamal Khashoggi, un comité dirigé par Ben Salmane tente de réformer la structure du service du renseignement saoudien pour ainsi apaiser un peu les critiques qui visent de toutes parts le royaume.

Selon l’agence de presse officielle saoudienne SPA, « le comité ministériel dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane qui assume également le poste du président du Conseil des affaires politiques et sécuritaires de l’Arabie saoudite a mis en avant ses propositions, à l’issue d’une série de réunions, pour la révision de la structure du Renseignement saoudien ».

Ledit comité, formé sur l’ordre du roi saoudien et chargé de soumettre à des réformes les services de renseignement de l’Arabie saoudite, a présenté jeudi 20 décembre une série de « solutions à court, à moyen et à long terme » :

1- La mise en place d’un bureau ayant pour mission d’assurer la conformité entre les opérations des services du renseignement et les stratégies du comité ministériel.  

2- La mise en place d’un second bureau chargé d’examiner les opérations des services du renseignement dans le cadre des lois et des chartes internationales.

3- La mise en place d’une troisième institution dont les missions seront d’évaluer les opérations des services du renseignement dans le cadre des principes adoptés par le comité ministériel et de  rendre des rapports au chef du renseignement général.

4- Enfin, la formation d’un comité pour élaborer un mécanisme qui permet de choisir de bonnes options pour chaque mission.  

Le comité ministériel a été formé le 20 octobre suite à la reconnaissance par Riyad du meurtre de Jamal Khashoggi survenu dans le consulat de l’Arabie saoudite à Istanbul.

Par la formation de ce comité, le roi Salmane tente de suggérer que le meurtre de Khashoggi serait le résultat d’une « opération arbitraire » qui n’a « aucun lien avec les responsables de haut rang saoudiens ». Cependant, de nombreux indices pointent clairement du doigt le prince héritier saoudien comme le principal initiateur du meurtre de Khashoggi.    

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV