Au sommaire :
– Huawei défie les États-Unis et l’Occident
Huawei contre-attaque. Son président Ken Hu s’est exprimé lors d’une conférence de presse tenue au siège social du groupe, à Shenzhen. Il est monté au créneau en assurant que sa société ne représentait aucun danger pour les États, exigeant de l’Occident et plus particulièrement des États-Unis des preuves des accusations d’espionnage et de risques liés à la sécurité dont Huawei est la cible.
Pour rappel, les États-Unis demandent à leurs alliés de bannir Huawei de leurs infrastructures 5G. La raison avancée : les liens supposés entre le géant des télécoms et de la téléphonie avec le gouvernement chinois.
Mais sous fond de guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, la vérité sur les ambitions est difficile à décerner.
– Les Gilets jaunes sont-ils antisémites ?
« 37 stèles et monuments aux martyrs de la Shoah profanés à Herrlisheim. Dans la nuit du 10 au 11 décembre, des croix gammées ont recouvert les sépultures de ce cimetière situé à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg. »
La « profanation » du cimetière juif d’Herrlisheim, dans ce contexte de propagande sioniste hystérique, semble tomber du ciel pour fournir aux ingénieurs sociaux les preuves qui leur manquaient pour augmenter la répression sur le peuple de France.
Il est clair que ces montages, de plus en plus nombreux à surgir dans les moments de crise politique, ne vont pas tenir longtemps, et il faudrait que ces bâtisseurs de châteaux de sable comprennent que plus on rajoute du sable, plus l’édifice est fragile. Normal : il est sans fondations, et sans fondement.
– Les USA quitteront réellement la Syrie ?
Les porte-parole de la Maison-Blanche et du Pentagone, Sarah Sanders et Dana White, ont confirmé que le président Donald Trump avait donné l’ordre au personnel US d’évacuer la Syrie après son entretien avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
Le personnel du département d’État quittera le pays sous un jour, celui du département de la Défense (environ 4 000 hommes, dont seulement 2 000 officiellement) sous 100 jours.
Les États-Unis occupent illégalement le nord-est de la Syrie depuis quatre ans. Le gouvernement syrien leur a demandé plusieurs fois de se retirer, sans réponse.
Le nouvel ambassadeur US pour la Syrie avait indiqué que les troupes de son pays se maintiendraient tant que : (1) Daech subsisterait, (2) des troupes iraniennes seraient présentes et (3) il n’y aurait pas de solution politique à la crise syrienne. Or (1) le Pentagone a mis en scène une bataille contre Daech, qualifiée de décisive ; (2) il n’y a pas de soldats iraniens en Syrie, juste des conseillers militaires et (3) la Maison-Blanche serait désormais prête à reconnaître la légitimité du gouvernement syrien.
La Turquie a annoncé qu’elle lancerait prochainement une opération contre les Kurdes indépendantistes pro-US stationnés dans le nord-est de la Syrie.
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