Les habitants de Deraa ont fêté, le dimanche 16 décembre, le ralliement d’un grand nombre de jeunes à l’armée syrienne.
Des centaines de militaires en fuite et de jeunes hommes qui s’étaient retirés de l’armée pour combattre sous la bannière de groupes terroristes armés dans la province et ses campagnes ont rejoint aujourd'hui leurs unités militaires directement après une grande célébration publique à laquelle ont assisté des organisations publiques et politiques, des représentants de l’armée et des forces de sécurité ainsi que le représentant du Centre de réconciliation russe à Hmeimim, a rapporté le correspondant de Sputnik à Deraa.
Saluant l'amnistie accordée par le président syrien, Bachar al-Assad qui a prévu toutes les facilités nécessaires pour leur permettre de retrouver une vie normale, les 350 jeunes, dont la plupart d’origine druze, ont déclaré qu’ils tenaient à soutenir l’armée syrienne dans l’éradication du terrorisme, invitant tous les jeunes à « rejoindre les rangs des femmes et des hommes protecteurs » du pays et de son honneur, a indiqué Sputnik.
Avec le soutien des forces alliées, l’armée syrienne a pu prendre le contrôle de toute la province de Deraa. Un certain nombre d’accords ont été conclus sur le transfert des terroristes avec leurs armes légères aux zones tenues par les terroristes du Front al-Nosra dans le gouvernorat d’Idlib dans le nord de la Syrie.
Ayant remis leurs armes, les terroristes ont pour certains accepté les conditions du gouvernement syrien et rejoint l’armée.
Depuis la réouverture du passage de Nasib situé sur les frontières syro-jordaniennes, des centaines de jeunes syriens ont quitté la Jordanie et les camps réfugiés qui s’y trouvaient pour rejoindre l’armée syrienne.
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En octobre dernier, le président syrien Bachar al-Assad a promulgué le décret législatif n°18 de 2018 en vertu duquel il a accordé une amnistie générale sur la totalité de la peine pour les auteurs de crimes d'évasion internes et externes prévus dans le Code pénal militaire, sans inclure ceux fuyant la justice. Sauf si, les déserteurs se rendaient dans un délai de 4 mois pour un crime d’évasion interne et de 6 mois pour une évasion externe.
