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"La stratégie de sanctions contre l'Iran est stérile"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le régime de sanctions, dirigé par les États-Unis, portent préjudice à l’Iran mais ne peut conduire la République islamique vers la chute. ©SNN/illustration

Les sanctions anti-iraniennes des USA ne pourront ni conduire à la chute de l’ordre la RII ni obliger l’Iran à se mettre à la table de négociations, avoue le think tank Stratfor.

Les sanctions anti-iraniennes ne pourront ni conduire la République islamique vers l’effondrement ni contraindre les Iraniens à se mettre à la table de négociations. Le think tank américain Stratfor l’avoue dans une étude de cet institut sur « les processus en 2019 ». L’étude qui se focalise, entre autres, sur l’avenir de l’Asie de l’ouest et des relations irano-américaines:

« Le régime de sanctions, dirigé par les États-Unis, portent préjudice à l’Iran, mais ne peut pas conduire la République islamique vers la chute, malgré tous les problèmes économiques qu'elle subit. Les États-Unis souhaitent, en intensifiant les sanctions, pouvoir conduire les Iraniens à la table de négociations ; mais cela ne se produira pas. Les partis politiques privilégieront la stabilité politique au jeu politique. 

Par ailleurs, les problèmes économiques finiront par renforcer, plus que jamais, les divers partis politiques du pays, y compris les critiques, tandis que les services de renseignement deviendront de plus en plus forts et puissants pour pouvoir faire face aux pressions extérieures. »

Le think tank américain prétend que l’Iran pourrait avoir recours à des actes de représailles vis-à-vis des États-Unis et d’Israël, si l’Europe n’arrivait pas à assurer ses intérêts économiques dans le cadre du Plan global d’action conjoint (PGAC). Dans son étude, il s’attarde aussi sur la stratégie régionale de Washington en Asie de l’Ouest pour faire face à l’Iran.

Or, Stratfor évoque Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis comme les trois régimes qui sont sur la même longueur d’onde que les USA et sur lesquels Washington compte pour contenir la République islamique. Tandis que le Koweït, Oman et le Qatar comptent parmi les pays qui sont importants pour les USA, du point de vue stratégique, économique et diplomatique, mais qui ne s’intéressent pas tant à prendre des politiques hostiles envers l’Iran. Or, l’analyste déplore qu’en dépit de la volonté et des efforts de Washington pour voir l’unité des membres du Conseil de coopération du golfe Persique, les différends continent de persister au sein de l’organisation.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV