Au sommaire:
- Responsable américain, Richard Haass: l'Europe est sur le point de s’écrouler !
Le président du Conseil des relations étrangères aux États-Unis, Richard Haass a fait allusion aux évolutions rapides en cours en Europe et à l'effondrement de la situation dans certains pays importants du Continent vert, qualifiant ces événements de « répétition de l'histoire ».
Selon l’agence de presse iranienne Fars, alors que certains pays européens font face à des protestations sociales et économiques notamment en France où la capitale est depuis quelques semaines le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, le président du Conseil des relations étrangères américaines a publié un tweet dans lequel il a reconnu que l’Europe était devenue la région la plus instable au monde.
« En un instant, l’Europe est devenue la région la plus instable au monde. Paris brûle, l'ère Merkel se termine, l'Italie joue un jeu dangereux de poule mouillée avec l'UE, la Russie découpe l'Ukraine et le Royaume-Uni est consommé par le Brexit. L'histoire reprend !», a-t-il tweeté.
Pour rappel, en France, les Gilets jaunes se sont mobilisés ce samedi pour la quatrième fois.
Des milliers de citoyens protestant contre les politiques économiques du gouvernement français sont descendus dans la rue, réclamant la démission du président de la République française, Emmanuel Macron.
Selon la préfecture, les forces de l’ordre ont procédé à 1 700 interpellations.
- Les armes russes les plus redoutées par l’Otan ?
La revue The National Interest a dressé une liste d'armes russes auxquelles « l’Otan ne voudrait pas avoir affaire ».
Les chars T-72B3 et T-90, le lance-roquettes multiple Smertch, le système de missiles sol-sol Iskander et le système de missiles sol-air S-400 sont les armes « létales » russes auxquelles « l’Otan ne voudrait pas avoir affaire », a écrit cette revue.
Selon l'auteur de l'article, ces armes sont à l'image des capacités de combat de la Russie.
Les chars de combat T-72B3 et T-90AS posséderaient une meilleure protection contre les armes antichars avec des canons, des munitions plus perfectionnées et des viseurs infrarouges; ce qui leur permettrait de détruire les chars occidentaux à une distance réduite. Même si, selon la revue, ces derniers sont toujours avantagés en matière de systèmes de gestion de feu et d'appareils permettant de déceler la présence ennemie.
L'auteur de l'article mentionne également le lance-roquettes multiple BM-30 Smertch de calibre 300 mm qui sert, selon lui, « d’exemple de l'action létale de l'artillerie russe ».
La revue indique que le système de missiles sol-sol Iskander est très efficace, ses missiles étant capables de déjouer la défense anti-missile et d'infliger des dégâts « terribles » grâce à leurs ogives de 680 kilogrammes d'explosifs.
Finalement, l'auteur de l'article mentionne le système de missiles sol-air S-400 Triumph qui est capable de surveiller simultanément 36 cibles aériennes à une distance de 400 kilomètres.
Ces armes, déployées en Syrie et dans la région de Kaliningrad, sont capables de « couvrir » l'espace aérien au-dessus des bases militaires en Turquie, en Chypre, en Pologne et en Allemagne, conclut la revue.
- La mission militaire du Canada en Irak ?
Pour la première fois depuis la guerre iroko-koweïtienne de 1991, le Canada a un ambassadeur entièrement dédié à l'Irak.
Paul Gibbard est en poste depuis à peine quelques semaines à Bagdad, ce qui met fin à une longue absence diplomatique qui avait de quoi étonner, vu l'important engagement du Canada dans le pays.
Le Canada a une présence militaire en Irak, et cette présence n'est pas sans rapport avec la nomination de l'ambassadeur.
Dans sa première entrevue accordée à un média canadien, le diplomate s’exprime sur la nécessité d'un virage.
« L’Irak est un pays très complexe. Mon arrivée est une partie importante de notre stratégie d’augmenter l’engagement diplomatique dans la région. »
Évidemment, le Canada est intéressé par la reconstruction irakienne, mais aussi par des missions qui lui ont été confiées dans le cadre de l'Otan.
Pendant des années, l’ambassade d’Amman en Jordanie desservait l’Irak.
Mais pour bien des experts, comme Thomas Juneau, spécialiste du Moyen-Orient et professeur à l'Université d'Ottawa, c’était devenu un sérieux problème, cette absence d'ambassadeur en Irak.
« Le Canada était le seul pays du G7 à ne pas avoir d’ambassadeur résident à Bagdad et ça nuisait à la capacité du Canada de remplir ses objectifs en Irak », explique-t-il.
- Iran: Paris et Berlin jettent les bases d'un partenariat financier en prévention contre les lois extraterritoriales US.
Paris et Berlin ont fixé d'un commun accord les modalités de la création d’un mécanisme financier spécial en vue de détourner les sanctions américaines contre l'Iran.
Ce mécanisme financier spécial permettra aux pays européens de favoriser les transactions financières avec l'Iran. Neuf pays européens vont bientôt adhérer à ce système.
Selon les diplomates européens, conformément à l'accord signé entre Berlin et Paris, ce mécanisme spécial de maintien des relations commerciales de l'UE avec l'Iran sera institutionnalisé en France et présidé par l'Allemagne.
Selon le rapport, neuf pays européens, dont l'Italie, l'Espagne, l'Autriche ainsi que les pays membres de l'Union économique Benelux à savoir la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, tendent à y adhérer.
Dans sa phase initiale, ce mécanisme financier reste en accès restreint à la protection des biens prioritaires, tels que les aliments et les médicaments, mais progressivement il s’ouvrira aux affaires bancaires.
Les diplomates européens ont mis l’accent sur la nécessité d’un soutien en vue de préserver les intérêts commerciaux de leurs entreprises et de renforcer leur indépendance économique par rapport aux États-Unis.
Plus tôt, le Wall Street Journal avait rapporté que les pays européens se réjouissaient de la mise en place d’un système de crédit pour faciliter le paiement des échanges de biens entre l’Iran et l’Europe, de manière à ne nécessiter aucune transaction financière avec le dollar américain.
Selon l'Union européenne, à part les pays européens, il sera possible que davantage de pays comme par exemple la Chine rejoignent le système.
Selon le rapport, les responsables européens espèrent que ce mécanisme financier sera finalement reconnu officiellement en tant qu'institution de l'UE en obtenant une licence bancaire.
Ali Akbar Salehi, président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique qui s'était rendu à Bruxelles pour le dernier séminaire sur la coopération nucléaire entre l’Iran et l'Europe, a salué les efforts des pays membres signataires du « PGAC » pour préserver l’accord sur le nucléaire iranien en avertissant que si les déclarations politiques de l’Europe, de la Chine et de la Russie ne se traduisent pas en actes réels, l’avenir de nos relations avec ces pays sera "imprévisible".
Après le retrait unilatéral des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, l'UE, la Russie et la Chine, en déclarant leur engagement à ce texte ont annoncé leur soutien aux entreprises souhaitant continuer leurs activités en Iran.
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