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Les dirigeants qatari et omanais, grands absents du sommet du CCGP

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un homme passe devant les drapeaux des pays participant au sommet du CCGP à Koweït City le 5 décembre 2017. ©AFP

Sur fond de crise diplomatique avec le Qatar, le 39ème sommet du Conseil de coopération du Golfe Persique (CCGP) se déroule ce dimanche à Riyad. Ce sommet est marqué par l'absence des dirigeants du Qatar et du Sultanat d'Oman.

Accusant le Qatar de soutenir le terrorisme, les Émirats arabes unis, Bahreïn, l’Arabie saoudite et l’Égypte ont coupé il y a un an et demi leurs relations diplomatiques avec le Qatar et ont imposé un blocus terrestre, aérien et maritime à ce pays. L’Arabie saoudite est allée plus loin en fermant le passage Dalavi, la seule voie terrestre avec le Qatar. En dépit des efforts de réconciliation fournis par l’émir du Koweït, le blocus contre le Qatar se poursuit. Les quatre États arabes insistent sur leurs 13 conditions imposées, dont la diminution des relations avec l’Iran, la fermeture de la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera surnommée « empire médiatique qatari » et la fin de soutien aux Frères musulmans et au Hamas.

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Riyad et Abou Dhabi remuent ciel et terre pour faire croire que le Conseil de coopération du Golfe Persique tient toujours debout. Or, la menace qatarie de quitter le Conseil et l'absence d'une participation régulière de certains pays aux sommets de ce Conseil témoignent bel et bien des différends qui le rongent et qui risquent même de l'effondrer, selon les experts. Les dirigeants saoudiens, émiratis et bahreïnis n’ont pas participé au sommet du Conseil tenu l’année dernière à Koweït.

Doha vient d’annoncer que le secrétaire général du CCGP, Abdel Latif el-Ziani avait transmis une invitation officielle du Roi Salmane d'Arabie à l'Émir du Qatar.

L’invitation du roi Salmane intervient en dépit du fait que certaines autorités des quatre pays membres du Conseil dont Khaled ben Ahmed al-Khalifah, ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, reconnaissent que les différends avec le Qatar sont profonds.

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Oman a, pour sa part, fait état de la non-participation de Sultan Qaboos au trente-neuvième sommet du Conseil. C'est Fahd ben Mahmoud al-Said, le vice-Premier ministre chargé des Affaires de la primature du Sultanat d'Oman qui représentera son pays lors de ce sommet.

Abdel Latif el-Ziani avait auparavant informé que le dossier syrien, la crise au Yémen ainsi que l’Iran seraient au cœur des discussions du trente-neuvième sommet du Conseil de coopération du Golfe Persique qui se tiendra ce dimanche 9 décembre en Arabie saoudite. Reste à savoir comment un CCGP,  qui est confronté à de profonds différends à son intérieur et qui  n’est pas parvenu à résoudre la crise des relations avec le Qatar, pourrait aboutir à un accord sur les dossiers aussi sensibles tels que l’Iran, le Yémen et la Syrie.

À noter que le sommet intervient peu de temps après la décision qatarie de quitter l’OPEP.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV